Saoudi El Amalki
Le Maroc endeuillé par le séisme, se donne du mal à se relever, à travers sa monarchie et son peuple, comme il en faisait de coutume, lors des épreuves les plus atroces de l’Histoire. Épris de patriotisme, ses hommes et femmes retroussent les manches, munis de ravitaillements et s’en vont secourir leurs compatriotes du fond des décombres. Ils n’ont de leçon à recevoir de quiconque, encore moins des plumitifs tricolores qui barbouillent leurs torchons des médisances caricaturales et haineuses sur les malheurs des marocains. Ces scribouilleurs abjects se permettent sans aucune décence, de vomir des allégations envers les sinistrés pour rassasier leurs iniquités médiatiques sur la une de leurs journaux nostalgiques du monopole. « Le Maroc n’aura pas besoin de vos aides sournoises, il en tirera de ses propres enfants empreints de vertus solidaires et de ses amis portant les «lunettes» de son intégrité territoriale ! ». Oui, le Maroc a mal du sort céleste, mais n’aura jamais mal de l’ignominie journaleuse à la solde du néo-colonialisme sordide. La Royauté dont il est fier et à laquelle il est attaché, n’est jamais conspuée dans la foule, comme la Macronie l’a toujours été dans le stade ou la rue, sans que vous n’y pipiez mot. Vous qui êtes de la Gauche française, mais si Gauches à l’égard d’une Nation aux valeurs qui se construit et s’émancipe, tout en préservant sa souveraineté et son originalité. Ne vous en faites pas écrivaillons, le Maroc vaincra ses peines, avec les alliés à qui il aura « toléré » le soutien, si nombreux soient-ils, car il l’a fait dans la clarté et le respect des idéaux qu’il n’a jamais eu de cesse de mettre en avant ! Le «syndrome colonial» qui aura stigmatisé l’attitude hautaine de la descendance hexagonale, n’aurait nul effet sur ses choix ni ses préférences. Le Maroc s’était déjà montré héroïque et impérial face à la crise virale dont la communauté internationale a exalté la prouesse exemplaire. Chose que vous et nombre de vos collègues vous vous en ressentiez contrariés et rembrunis, sans vous apercevoir que vous tombiez dans la dérision. « Comment se fait-il qu’une de nos anciennes colonies puisse alors se payer le luxe de nous coiffer au poteau ? », aurait pu titrer l’écrivassier dans sa rubrique satirique, au lieu d’y mettre aujourd’hui, de manière ignoble la « mort silencieuse » d’une femme fort abattue par ce tremblement de terre. Le Maroc a l’habitude de panser ses plaies par des élans mobilisateurs et de se remettre d’aplomb, en dépit de la cruauté de ses vicissitudes. Cessez donc de vous fourrer le doigt dans l’œil, par vos arrogances acrimonieuses et vos inepties insolentes !