Ce dont a besoin le CRT d’Agadir !

On reviendra sur la fameuse rencontre tenue, il y a quelques jours, initiée par un collectif de professionnels du secteur du tourisme dans le Souss. Sous le mot d’ordre du «changement», brandi par les initiateurs sur la base duquel on avait convié au présumé débat, un parterre de collègues, d’institutionnels et de journalistes. De quel changement serait-on amené à faire croire, au cœur d’une initiative parsemée de griefs, de fond en comble ? Tout d’abord, sur la forme, la structure habilitée à initier de tels rassemblements en public, c’est bel et bien le bureau du Conseil Régional du Tourisme (CRT) dont quelconque action devrait faire objet de concertation en son sein. Après quoi, c’est au président et à lui seul que revient l’habilité de mettre à exécution les décisions collégiales de cette institution fédératrice. Sans ce, il ne se serait agi que d’opération de désunion voire de complot, fomentée à l’encontre de l’ordre préconçu et préétabli. Sur le fond, abstraction faite de la bavure de formalité, le changement que préconisent les complotistes, relayé sans vergogne par certaines «voix complaisantes», ne saurait fleurir dans l’ivraie, si l’on sait que la cabale eut débouché sur la présentation du prochain bureau du CRT d’Agadir, assenant ainsi une douche froide à l’assistance prise au dépourvu. «Tu ne veux pas changer le monde, tu veux le faire sauter !», disait un jour Jean-Paul Sartre, l’écrivain existentialiste français. Cette citation pourrait convenir au concept de changement qui anime les conspirationnistes du CRT alors qu’ils n’auraient pas dû s’évertuer dans cette sournoiserie loufoque, puisque la prétention à la présidence, à laquelle aspire le meneur du collectif réfractaire, est légitime et régulière, sans aucunement recourir à de tels  faux-fuyants. Le changement est, après tout, une question de déontologie, de savoir-faire et de grinta du souffle et de la résilience sur le terrain et non pas de clanisme et de sédition. Mais, le comble c’est que, malheureusement, certains esprits serviles cautionnent ce genre d’errements diablotins en vue de grignoter en contrepartie, d’ignobles largesses. Il est bien clair que le réel changement auquel fait appel le secteur, c’est d’abord celui des mentalités « putschistes » et des connivences qui rôdent tout autour. La destination d’Agadir, en passe de se faire bercer dans les draps duveteux de l’éclosion tous azimuts, a grandement besoin des compétences aguerries à toutes épreuves et non pas des garnements graciles dont seule l’arrogance garnit le répertoire professionnel. Les préjugés du changement est vain quand ils sont liés à l’ignominie, dans un climat malsain. Les souffles du changement sont forcément ceux du sérieux et de la probité, nécessitant tant d’énergie et d’altruisme. Ce n’est pas un labeur de tout repos, comme disait Einstein : « Il serait  plus facile de désintégrer un atome qu’un préjugé ! ».

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