Ces politiques qui injurient la gente !

Décidément, « le malheur ne vient jamais seul ! », serait-on tenté de dire à propos d’une majorité qui collectionne, à bras-le-corps les ratages, à l’emporte pièce. En plein creux de la vague dans lequel se meut et s’émeut le chef de gouvernement, à travers les flots de «hashtag» qui ruissellent les réseaux sociaux, l’hôte du perchoir de l’hémicycle se paie aussi le luxe de se faire bassiner d’une tornade de forfaits perpétrés précédemment. En voulant trop se porter en justicier public, à la défense de son compère, il s’embourbe dans la colère noire des foules, mises en bouillonnement par la multitude de hausses qui asphyxie leur vie quotidienne. « Si on a le domicile en verre, on ne se hasarde jamais à lapider autrui », avait-t-on l’habitude de dire en pareil cas d’espèce. Au fait, en prenant les concitoyens pour des «malades», il ne réalisait peut-être pas que le torchon brûlait dans les milieux des larges franges de la société, fort abattues par les flambées paralysantes et du coup, il n’aurait fait qu’attiser l’instabilité au brasier social en ébullition brûlante. Il serait sans dire que les internautes ont aussitôt, déterré la hache de ribambelle d’infractions demeurées impunies à nos jours malgré leur flagrance ahurissante ; concussions à la pelle, dérobade fiscale, excès de zèle, abus de confiance…, de quoi faire agenouiller un dromadaire ! On se souviendra également des propos injurieux proférés par l’ancien ministre des finances et d’économie, de la même obédience politique, en qualifiant  froidement les masses publiques de «troubles mentaux», alors que leur patron lui-même se permet lors d’une sortie déplacée, d’offenser la dignité des marocains, en menaçant de les «admonester» en matière de correction éducative. Pour qui se prennent alors ces dirigeants goguenards qui se donnent le plaisir de semer la rancœur parmi les milieux sociaux sans nulle vergogne ? Ne serait-il pas plus raisonnable de se conduire, en ces temps de tension due aux âpretés du coup de la vie, en véritables pédagogues enclins à décrisper le stress dans un contexte social enflammé ? Ce n’est nullement avec du cynisme verbal que ces responsables qui prétendent asseoir un « État social », parviendront à occulter leur ratage de gestion voire leur délit de personne auxquels ils sont soumis en permanence ! Ils feraient bien mieux de changer d’attitude, en usant des valeurs de respect, d’humilité et de bonhomie. Mais, il semble bien que lorsqu’on s’abreuve dans la « bassine libérale », on est beaucoup plus attentionné par le reflet du Capitalisme que celui de l’Humanisme. Émile Zola, l’écrivain français du 19ème siècle, disait un jour : « Chaque fois que la science avance d’un pas, c’est que certainement un  imbécile la pousse, sans le faire exprès ! »

Top