City écrase United, Arsenal prend la main dans la course à la C1

Angleterre

Manchester City a repris ses distances avec Liverpool en écrasant United (4-1), dimanche, pour la 28e journée de Premier League, permettant à Arsenal, vainqueur à Watford (3-2) de passer quatrième et d’entrevoir une qualification pour la Ligue des champions.

Face à des Red Devils affaiblis par les absences de Raphaël Varane, positif au Covid, et de Cristiano Ronaldo, touché à une hanche, Manchester City, avec un doublé de Kevin de Bruyne et un autre de Riyad Mahrez, a maîtrisé le derby et consolidé sa place de leader.

Avec 69 points, les Citizens ont 6 longueurs d’avance sur Liverpool, qui a un match en moins.

La défaite est, en revanche, une très mauvaise opération, pour les hommes de Ralf Rangnick, dépassés par Arsenal — 48 contre 47 –, pour la 4e place, la dernière qualificative pour la C1, alors qu’ils ont disputé trois matches de plus.

« C’était un match difficile qui a montré le long chemin que nous avons à francir pour réduire cet écart », a admis l’Allemand après le match.

Incapable d’endiguer les attaques des bleu ciel, notamment sur un côté droit de la défense où Jack Grealish et Bernardo Silva ont fait ce qu’ils voulaient, United est longtemps resté dans la course grâce au but égalisateur de Jadon Sancho — formé à City –, après un contre bien mené et conclu d’une frappe extrêmement précise (1-1, 22e).

Mais ils n’ont jamais suffisamment élevé leur niveau de jeu pour menacer leurs hôtes qui ont récité leur partition.

« Mon plus grand succès comme entraîneur, c’est qu’après trois titres de champions, on court encore comme on a couru, et qu’on essaye encore » de gagner à nouveau le titre, pouvait se féliciter, à raison, Pep Guardiola.

Dès la 5e minute, un redoublement entre Grealish et Silva avait permis au Portugais de centrer en retrait à ras de terre pour de Bruyne (1-0, 5e).

Sur une balle mal relancée par Anthony Elanga, Phil Foden s’est ensuite joué de Victor Lindelof d’un coup du sombrero et si sa reprise a été repoussée par David De Gea, le ballon est revenu après un cafouillage au Belge pour son doublé (2-1, 28e).

La seconde période a été encore plus maîtrisée par City qui a enfoncé le clou par Mahrez sur un corner repris de volée (3-1, 68e) et un face-à-face remporté devant De Gea (4-1, 90e+1), mais le score aurait pu être bien plus lourd au vu des nombreuses occasions nettes.

Un constat cruel pour les Red Devils qui risquent de passer à côté d’une manne financière dont ils auraient bien besoin cet été, vu l’ampleur du chantier pour reconstruire une équipe compétitive.

Privé de Ligue des champions depuis 2016/2017, Arsenal pourrait bien mettre fin cette année à une trop longue absence.

Leurs trois matches de retard sont, certes, relevés — réception de Liverpool le 16 mars, et déplacements à Chelsea et Tottenham, dont les dates restent à déterminer.

Mais le sentiment que les étoiles sont en train de s’aligner avec un recrutement réussi, un plan de jeu de mieux en mieux maîtrisé et un calendrier où il ne reste que la Premier League, incite à croire en leurs chances.

Contre les Hornets, 19e à trois unités d’Everton, premier non-relégable (17e), les Gunners ont fait étalage de leurs qualités offensives avec trois très beaux buts qui ont concrétisé des combinaisons menées tambour battant.
C’est d’abord un numéro de duettiste entre Martin Odegaard et Bukayo Saka, sur la droite, qui a permis au Norvégien d’ouvrir la marque (1-0, 5e).

Saka a ensuite doublé la mise après avoir chipé un ballon dans les pieds adverses et s’être appuyé sur Alexandre Lacazette (2-1, 30e), qui a aussi été passeur décisif pour Gabriel Martinelli, après un nouvel enchaînement à une touche de balle (3-1, 52e).

Les petites sautes de concentration en défense, avec un but refusé à Emmanuel Dennis pour hors-jeu dès la 16e seconde, une égalisation magnifique de Cucho Hernandez, d’un retourné acrobatique (1-1, 11e) et la réduction du score par Moussa Sissoko (3-2, 87e) sont cependant venues rappeler à Arsenal que sa marge d’erreur s’il veut retrouver l’élite européenne est proche de zéro.

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