Depuis déjà un bon bout de temps et dans le sillage des grands chantiers que notre Nation mène à brides abattues, la révolution sur les énergies renouvelables va bon train, sous les orientations éclairées de la Haute Autorité du pays. En l’espace d’un peu plus d’une décade, il s’acquiert le leadership en matière d’essor de cet échafaudage national d’envergure, en s’attelant progressivement à la transition du fossile au solaire et éolien. Récemment, le Roi rassemblait les intervenants du domaine afin de faire le point sur l’état d’avancement de ce projet et entrevoir ses perspectives d’avenir. La stratégie mise sur orbite pour faire de cet entrain porteur, ambitionne d’ériger l’apport énergétique en question à hauteur d’un peu plus de la moitié du mix électrique national à environ 2030. Une prouesse prometteuse qui place le royaume sur une optique résolument en phase de l’élan économique transcendant et de la tendance écologique de plus en plus, exigeante dans un univers plus que jamais en péril de réchauffement climatique. La volonté Royale de surseoir une énorme plateforme en énergie renouvelable dans le Sud-Est du pays, notamment à Ouarzazate et bientôt à Midelt, à travers la cavalcade de l’expédition de Noor, est en passe de revigorer l’effort national en termes d’épuration des eaux maritimes, mis en avant contre les effets nocifs de sécheresse et la niche montante de l’hydrogène vert et sa multiple utilisation. Tout en diversifiant cette panoplie énergétique, avec l’avancée notoire du géant gazoduc en construction, reliant les extrêmes points méridional et septentrional du continent africain, le Maroc embrasse la cour des grands de la manière la plus édifiante en termes de prestation fonctionnelle fiable, au profil foncièrement acquis à la chaîne de valeur de la filière prépondérante sur la scène énergétique universelle… On ne le dira jamais assez qu’il s’avère potentiellement loisible de se focaliser sur la politique des divers travaux de structuration que la Nation enfourche avec un volontarisme des plus pugnaces, sous la vision clairvoyante et sagace du Monarque, depuis son Intronisation. Toutefois, on ne le dira non plus jamais assez que ce gigantisme structurel à l’adresse duquel se déploient les différentes forces productrices du pays dans ce sens, ne saurait se soustraire du plus grand chantier qu’est l’Elément Humain. Certes, de gros efforts ont été déployés en direction de l’accroissement de la condition humaine sous ses diverses formes, tout particulièrement en promotion de la protection sanitaire sociale, plus précisément en ces temps-ci. Mais, il faudrait bien le reconnaître, beaucoup reste à faire en termes de développement réel et pérenne au milieu rural, aux exigences rudimentaires de la vie décente de citoyens aussi bien en ville qu’en campagne et en montagne. C’est en fait dans la ressource humaine qu’il faut investir davantage, car l’homme renferme un véritable trésor qu’il va falloir dénicher en permanence et non occulter ou laissé-pour-compte. Tous les pays qui s’en sont aperçus et s’y sont mis de plein fouet, en récoltent aujourd’hui des graines en floraison. Albert Camus, profond humaniste et prix Nobel de littérature en 1957, disait un jour : « Il y a dans les hommes plus de choses à admirer que de choses à mépriser ». Cette citation lumineuse serait très valable à notre situation humaine, de nos jours !