Des initiatives inclusives

A l’instar de ses homologues du royaume qui se lancent actuellement dans la mise en avant de leur plan de travail du mandat en cours, la commune territoriale d’Agadir s’est fait doter de la fameuse « ROUE » qui renferme, de manière articulée, toutes les démarches interventionnistes de son Plan d’Action Communale (PAC). Après une réflexion concertée de faire valoir une feuille de route pour son mandat, le conseil communal s’ingénie à mettre en œuvre son ébauche, en conviant toutes les compétences de la cité à s’y associer, non pas seulement à émettre leurs avis, mais aussi et surtout, à mettre la main à la pâte, depuis la naissance à l’aboutissement, en passant par l’accompagnement des projets à exécuter en pleine synergie. A cet égard, il fait appel à une flopée de cadres dont foisonne la ville, dans divers compartiments de la vie active, pour l’inclure dans ce montage participatif d’envergure. Ceci étant, il est donc question de constituer des structures sectorielles et thématiques, après avoir entamé des échanges judicieux autour de la nature et de la visée escomptées, tout en évoluant dans la clarté et l’engagement démocratique de la chaîne procédurière. Une initiative des plus ingénieuses qui se profile à l’horizon en opérant de la sorte, dans la mutualité et la communion, en vue de fructifier les énergies et fluidifier les grains à moudre, de concert et à petit trot. Il est bien clair qu’on est face à une approche intégrationniste inédite, en passe de mettre les bouchées doubles pour une incorporation efficiente exploitant à bon escient, le potentiel diversifié dont regorge une contrée renaissante, après des décades de tiraillement et d’exclusion. Il n’en demeure pas moins vrai que cette vitalité telle qu’elle se présente, depuis déjà un bon bout de temps, ne saurait faillir à cette tâche aussi laborieuse que torrentielle à mettre à genoux un chameau asiatique, dans le but de libérer un programme ambitieux des sentiers battus ou des présomptions verbeuses. C’est assurément pour de bon, que cette osmose prend forme dans cette optique conviviale, où seul l’intérêt général se meuve, à travers une constellation de contributeurs dont l’aspect du genre est de mise. Effectivement, avec la mise en place de moult structures participatives regroupant toute la panoplie d’expressions et de manifestations de la ville loin des considérations sectaires et réductrices, les erreurs s’amenuisent et les  déficiences se réduisent à grands pas. On ne peut qu’apprécier cette opportunité dans l’espoir de tendre de passerelles de symbiose et de confectionner les conditions de vivre-ensemble.

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