Domaine public: reporter le débat pour mieux gérer la problématique

Aicha Lablak saisit le ministre de l’Intérieur

Aicha Lablak, présidente  du Groupement parlementaire du Parti du progrès et du socialisme à la Chambre des représentants, a adressé un message urgent au ministre de l’Intérieur et un autre similaire au wali de la région de Casablanca-Settat.

Dans ce message, la députée du PPS demande le report de la discussion d’un point à l’ordre du jour de la deuxième session ordinaire du Conseil communal de Casablanca (session de février 2020), qui devait se tenir hier mercredi 19 février 2020.  Ce point est relatif à la discussion et au vote du projet de cahier de charges de l’exploitation temporelle domaine public.

La députée justifie cette demande de report par la nécessité «d’approfondir le débat sur ce cahier de charges, d’impliquer les professionnels dans la compréhension de son contenu et dans son élaboration». Il en va de même pour «les convaincre de l’importance de leur adhésion à ce projet et dans son exécution pour en assurer les conditions juridiques nécessaires à son application sur le terrain, pour qu’il ne reste pas lettres mortes».

Aïcha Lablak demande au ministre de l’Intérieur, dans son message urgent, d’user de ses prérogatives juridiques pour faire en sorte que ce point à l’ordre du jour soit reporté à une autre réunion du Comité communal de Casablanca.

La demande de la députée vise, selon le même message, «à donner suffisamment de temps pour ouvrir un dialogue serein et responsable avec les catégories de professionnels concernés par le cahier des charges pour dégager les formules idéales qui puissent garantir un équilibre entre la demande de libération du domaine public et la limitation de son exploitation illégale, tout en assurant  et la fluidité du trafic et de la circulation.

D’autre part, le report de la discussion de ce point permettra de préserver les droits d’autrui, en particulier ceux des commerçants, des propriétaires de cafés et restaurants, dont une décision pourrait  nuire à leurs activités commerciales et de services».

Et la députée du PPS de prévenir que «si un tel projet est adopté dans sa version initiale,  par le Conseil communal, cela provoquerait des réactions imprévues au niveau de la dynamique de l’activité économique locale et de l’emploi».

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