Funérailles des victimes de l’accident tragique d’Ameskroud

Dans une ambiance de peine et de profond chagrin, cinq dépouilles de l’accident dramatique d’Ameskroud, à quelques 41 kilomètres au nord d’Agadir ont été transférées, lundi dernier, en début d’après-midi, dans leur lieu d’enterrement, après leur remise à leurs familles respectives. La même opération a été reprise, le lendemain mardi, avec quatre dépouilles dont l’identité a été détectée par le médecin légiste. Au fait, les services de la santé à la morgue du centre hospitalier Hassan II d’Agadir ont pu déterminer, par examen d’autopsie,  l’origine des morts-calcinés du fléau de route.

Cette mesure de la remise des cinq décédés, en présence du Wali de la région Souss Massa et un parterre de personnalités civiles et militaires, s’est produite sous une surveillance vigilante des services de l’ordre (en effet, comme évoqué précédemment, la même séance a été poursuivie, le lendemain, dans des conditions identiques). Le cortège s’est enquis par la suite de l’état de santé des blessés à l’hôpital en question. Au cours de ces instants de recueillement obséquieux, le Wali de la région n’a pas manqué de présenter les condoléances de compassion aux familles des défunts et de veiller sur le bon déroulement de toutes les phases relatives au transfert et à l’enterrement dans les localités correspondantes.

Dans le même ordre d’idées, il va sans dire que les services de la santé aussi bien que la direction régionale, la délégation provinciale et l’administration du centre hospitalier d’Agadir, n’ont ménagé aucun effort pour prendre toutes les dispositions nécessaires pour s’acquitter de leur mission, tant au niveau des victimes que les blessés hospitalisés qui jouissent d’un traitement tout particulier, conformément aux instructions royales.

Il convient également de constater la mobilisation et le civisme dont ont fait preuve le staff médical, les services des autorités locales et tous les intervenants concernés, contrairement aux avances de certaines mauvaises langues, faisant état d’un «abus» imaginaire que la réalité des choses réfute catégoriquement.

D’autre part, il est à souligner que, jusqu’à présent, l’identité d’une dépouille demeure encore indéterminée, en dépit des examens effectués à ce propos. Par ailleurs, on croit savoir que le chauffeur de l’autocar est soumis à l’interpellation par le juge d’instruction, sur ordre du procureur du Tribunal de première instance d’Agadir, en vue de connaitre les réelles raisons de cet incident dramatique, sachant que la brigade judiciaire de la gendarmerie aurait détecté des appels téléphoniques du mis en cause (environs 14 entre minuit et deux heures du matin).

Saoudi El Amalki

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