Hausse de 20% des nouveaux cas dans le monde la semaine dernière

Covid-19

Les nouvelles infections de Covid-19 ont augmenté de 20% la semaine dernière dans le monde, a indiqué l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), relevant toutefois que le nombre de nouveaux décès est resté similaire à celui rapporté au cours de la semaine précédente.

Plus de 18 millions de nouveaux cas ont été signalés au cours de la semaine se terminant le 16 janvier, contre environ 15 millions la semaine précédente, selon le bilan épidémiologique hebdomadaire de l’agence sanitaire mondiale des Nations Unies, publié mercredi. L’augmentation de la semaine dernière a marqué une baisse par rapport à l’augmentation de 55% de la semaine précédente, a indiqué l’agence.
Dans le même temps, environ 45.000 nouveaux décès ont été signalés dans le monde la semaine dernière, contre environ 43.000 la semaine précédente, selon l’agence.

Le nombre de nouveaux décès hebdomadaires a augmenté dans la Région de l’Asie du Sud-Est (12%) et dans la Région des Amériques (7%), tout en restant similaire au nombre signalé la semaine précédente dans les autres Régions.
Plus largement, malgré un ralentissement de l’augmentation de l’incidence des cas au niveau mondial, toutes les régions ont signalé une hausse des cas hebdomadaires, à l’exception de la Région africaine, qui a fait état d’une diminution de 27%. L’Asie du Sud-Est a notifié la plus forte augmentation du nombre de nouvelles contaminations la semaine dernière (145%). Suivent la Méditerranée orientale (68%), le Pacifique occidental (38%), la Région des Amériques (17%) et l’Europe (10%).

Avec plus de 4,6 millions d’infections, les États-Unis ont une nouvelle fois recensé le plus grand nombre de nouveaux cas, même s’il s’agit de chiffre similaire à celui de la semaine précédente. Suivent la France (2.012.943 nouveaux cas, soit une hausse de 26%), l’Inde (1.594.160 nouveaux cas, +150%), l’Italie (1.268.153 nouveaux cas,+ 25%) et le Royaume-Uni (813.326 nouveaux cas, soit une baisse de 33%). L’OMS estime, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée au Covid-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui officiellement recensé.

Par ailleurs, le Comité d’urgence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur le Covid demande aux pays de mettre en place une « surveillance en temps réel » des possibles animaux réservoirs du virus donnant la maladie, selon ses conclusions publiées mercredi.
« La surveillance en temps réel et le partage des données sur l’infection, la transmission et l’évolution du SRAS-CoV-2 chez les animaux permettront de mieux comprendre l’épidémiologie et l’écologie du virus », a dit le comité, qui estime que la pandémie reste assez grave pour mériter le plus haut niveau d’alerte de l’OMS.
Cette surveillance permettra également d’identifier en temps nécessaire les éventuelles apparitions et évolutions de variants chez ces animaux et de pouvoir ainsi évaluer les risques en matière de santé publique, écrivent-ils.

Dans ses recommandations, le comité demande donc aux Etats membres de l’OMS d' »établir des enquêtes épidémiologiques sur la transmission du SRAS-CoV-2 (donnant le Covid-19, ndlr) au niveau de l’interface homme-animal et une surveillance ciblée sur les hôtes et réservoirs animaux potentiels ».
Deux ans après l’apparition du virus, son origine reste assez mystérieuse.
Les experts privilégient la théorie généralement admise de la transmission naturelle du virus d’un animal réservoir – probablement la chauve-souris – à l’homme, par l’intermédiaire d’un autre animal qui n’a pas encore été identifié.

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