Valyans Intelligence, filiale de Valyans consulting, dévoile un nouvel indice sur le bien-être régional au Maroc, ceci dans le cadre de la régionalisation avancée, avec les défis de positionnement de nouveaux pôles et les enjeux économiques et politiques que cela implique : le «Regional Well-Being Index».
L’indice est une compilation d’indicateurs ayant pour but de servir d’outil de référence et d’aide à la réflexion pour apporter un éclairage sur les différents territoires et leur positionnement par rapport aux critères fondamentaux du bien-être des citoyens. Aussi, en plus d’anticiper sur le potentiel d’attractivité de pôles régionaux en devenir, l’indice intervient dans un contexte mondial marqué par de nouveaux challenges sociétaux, de fortes aspirations et des contestations globales. Il est destiné aux décideurs, à la société civile, aux influenceurs, aux leaders d’opinion et aux citoyens.
Valyans s’est basé non seulement sur la satisfaction des critères matériels mais également ceux immatériels, afin de correspondre parfaitement à la notion de bien-être. La combinaison entre les deux critères, matériel (le revenu, l’emploi, l’accès au logement et aux services de base) et immatériel (capital humain, santé, éducation, capital social, liberté d’expression, accès à l’information, sécurité…), rejoint également la particularité de cet indice, qui réside dans la prise en compte de spécificités intrinsèques à la société marocaine.
Les résultats positionnent, concernant les deux volets ensemble (matériel et immatériel. Au niveau du classement général, la région de Laâyoune Sakia El Hamra (7.5) est en tête, grâce à sa performance sur le volet des conditions immatérielles, suivie des régions Casa Settat (7) et Rabat-Salé-Kenitra. En effet, la région de Eddakhla-Oued Eddahab
Avec Lâayoune-Sakia El Hamra présente des niveaux de revenus élevés, tout en affichant un taux de pauvreté parmi les plus faibles. «Ces résultats sont toutefois à nuancer dans la mesure où ces deux régions concentrent moins de 1,5% de la population du Royaume (et contribuent à moins de 4% du PIB national)», explique Samar Rharbaoui, directrice déléguée de Valyans intelligence.
Pour ce qui est des critères immatériels, Laâyoune (7.5) se place en première place, grâce à ses scores dans l’éducation/scolarité, la santé et l’accès à l’information. Elle est suivie de Casa-Settat (7), puis Guelmim-Oued Noun (5.9). Le classement pour les conditions matérielles quant à lui, est composé de Dakhla-Oued Eddahab en première place, Casa-Settat occupe la 2e place et Laâyoune-Sakia Al Hamra vient en 3e place.
Selon l’indice, on constate que la région de Tafilalet présente le taux le plus élevé de pauvreté (14.6), mais aussi le taux de criminalité le plus bas. Dakhla enregistre le taux de chômage le plus bas. La région de l’Oriental se distingue par un faible niveau d’habitat sommaire, tandis que Laâyoune est classée première pour la santé affichant ainsi l’espérance de vie la plus élevée.
S.D
