Ingérence saugrenue

Secteur d’éducation et de formation

Saoudi El Amalki

Depuis sa création, il y a une vingtaine d’années, une institution privée d’Agadir s’est érigée à plus d’un titre, en structure scolaire exemplaire. Sa renommée connue et reconnue au sein tant des foyers que des milieux du secteur éducatif, aura marqué des générations, de par la qualité avérée dont il fait constamment preuve. Au fil des ans, ces vertus ne faillent jamais, au point de forcer l’estime du monde pédagogique de la ville d’Al Inibiâte, jusqu’au moment où l’académie de la région Souss Massa ne se soit payée le luxe de s’en prendre au renom de cette école. En effet, au moment où il s’apprête à festoyer son bi-décennal de son inauguration en apothéose, il s’étonne de se voir infliger un « avertissement », de la part de l’académie régionale d’éducation et de formation de la région Souss Massa (AREF), adressé au fondateur de l’institut, sans nul motif ni fondement. Sachant que ce dernier n’est lié à aucun rapport avec « le punisseur », du fait qu’il est investisseur dans le domaine. En effet, cette « sanction » irréfléchie et déplacée n’est pas du tout du ressort de son auteur à l’égard du « sanctionné », sachant que le tuteur se limite exclusivement à la direction pédagogique de l’institution. Il est donc bien clair que cette mesure disciplinaire est agissement attentatoire aux attributions que lui confèrent les lois en vigueur. Il va sans dire que ces dépassements demeurent infondés puisque la partie « avertie » n’est nullement en relation, de près ou de loin avec « l’avertisseur », en situation maladroite, ni avec ses services pour lesquels il n’est ni un salarié encore moins un serviteur. Il importe de relever que le directeur pédagogique s’attelle à sa mission près de quinze ans, sans y avoir failli et entretient de bonnes relations avec le staff administratif ainsi que le corps enseignant. Il s’acquitte de manière correcte, des dispositions du contrat le liant avec l’institution dans le respect de toutes ses clauses. Il faut bien dire enfin que l’académie, à travers cette attitude, fait montre d’abus saugrenu, au moment où elle se devrait de s’occuper des déperditions et des dépravations qui entachent des établissements en suspicion, au lieu de « poignarder » dans le dos, bien d’autres qui vaquent à leurs tâches de façon la plus équitable, notamment cette institution dont le buste en bronze d’Alexandre Pouchkine, l’illustre poète russe, trône avec majesté, dans la cour de l’école chevaleresque. Mais, dans la bonne herbe, il y aura toujours de l’ivraie qui tente vainement, d’altérer les bonnes gens, comme disait justement ce célèbre romancier slave : « Pourvu que l’on ait une auge, on trouvera les cochons l »                

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