La France sous de mauvais draps

Depuis déjà un bon bout de temps, la France se dandine sous le brasero de la turbulence. La rue gronde aux manifs de la fronde et aux tons haussés à tue-tête, dans les places de la Bastille, du Châtelet ou encore à la gare de Saint-Lazar. Après les âpres déchaînements des gilets jaunes en 2018, les manifestants sont revenus massivement à la charge, cette fois-ci pour s’insurger contre la nouvelle loi de retraites. Il est bien clair que les vivats des fans dont jouissait la présidence, juste après la réélection, sont aujourd’hui maculés des huées qui fusent de toutes parts. Emmanuel Macron ne sait plus où donner de la tête, lui qui se pavanait d’émettre le grand voeu de «réformer et performer» l’Europe, se trouve finalement dans l’incapacité de sortir le pays des ornières de la confrontation interne. Son projet européen aura donc fini par tomber à l’eau puisqu’il se décrédibilise aussi bien sur la scène planétaire qu’à l’échelle intérieure de l’Hexagone, alors qu’il peine à y mettre de l’ordre. Frôlant de justesse la motion brandie à l’assemblée, il est en passe de fragiliser et la santé socio-économique de la France et sa démocratie prestigieuse. Tout au long de ses mandatures, il collectionne les bavures face à la réalité des conjonctures qui lui tiennent tête et le démentissent au grand jour, cas de son entêtement à « brouiller » sa position en défaveur d’un allié de longue date qu’est le Maroc, au profit d’un régime militariste aux voracités expansionnistes et belligérantes. Vers où mène-t-il le pays des Lumières, à un moment où l’étau se resserre en son sein, à l’Élysée et en dehors dans les artères voire en Afrique, de plus en plus, allergique à ses nostalgies coloniales !!? Cette France-là des éminences illuminées qu’étaient Descartes, Pasteur, Montesquieu, Althusser, Voltaire, Hugo, Baudelaire…, mérite-t-elle vraiment la dérision dont le Macronisme est en train de couvrir sans nulle vergogne ? La France s’est mise au pied du mur, à cause des fantasmes qui ne la quittent plus d’une semelle au point d’exaspérer les concitoyens et de les forcer à s’époumoner dans les espaces des villes, en pleine effervescence. Macron aura beau se dérober devant cette honte, la « malédiction » marocaine serait à ses trousses tant qu’il se sera soustrait de l’unanimité régionale qui se tisse lentement mais sûrement, autour de la légitimité de l’intégrité territoriale de notre pays. De par sa position géostratégique de charnière de marque des deux continents frontaliers, le Maroc aurait un rôle décisif à jouer dans le côtoiement et la paix des peuples respectifs. L’Espagne et consorts l’ont bien compris et le mettent en évidence dont la dernière en date n’est, en fait autre que la candidature tripartite, en commun pour l’adjudication de l’honneur d’organiser la coupe du monde 2030.   

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