La JS organise la première édition du Forum international des jeunes

Sous le thème « Pour un monde digne de sa jeunesse »

Durant trois jours, des jeunes représentant plusieurs organisations politiques et sociales  vont se donner rendez-vous à la ville de Detroit afin de pouvoir discuter et débattre des enjeux et des défis qui guettent l’humanité dans un monde en pleine mutation et en butte à des menaces imminentes qui sont d’ordre économique, environnementale, politique, entre autres.

Initiée par l’Organisation de la Jeunesse socialiste (JS), la première édition du Forum international des jeunes, placée sous le signe « Pour un monde digne de sa jeunesse », se déroulera du 27 au 29 mai courant. La séance inaugurale sera marquée par la présence du Secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS) qui prononcera un mot à cette occasion. Parmi les invités, figurent également,  Jamal Choubki, ambassadeur de l’Etat palestinien et Mohamed Mehdi Bensaid, ministre de la Jeunesse, de la culture et de la communication.  

Younes Siraj, Secrétaire général de la JS, souligne dans un entretien accordé à Al Bayane que le Forum international de Tanger ambitionne de « relayer les visions et perceptions sur le rôle que les jeunes pourront jouer dans la concrétisation de la démocratie, de l’égalité et des droits humains. » Autre point non moins important, celui d’œuvrer pour « le renforcement de la participation des jeunes dans les différentes causes justes légitimes et équitables», a-t-il ajouté.  Autrement dit, les jeunes sont appelés, plus que jamais, à se départir de leur passivité et de se positionner en tant qu’acteurs ou encore force de proposition. Il est certes vrai que les politiques publiques n’incluent pas de véritables programmes intégrés consacrés à cette catégorie sociale, mais cela ne les dispensent pas de prendre leur destin à bras-le-corps.

Il faut dire que cette édition table sur un programme riche et varié contenant plusieurs tables rondes et ateliers qui seront animés par d’éminents chercheurs, professeurs et experts. L’objectif escompté consiste, en fait, à clarifier la position des jeunes par rapport à certaines problématiques.Selon le programme fourni par les organisateurs, les participants vont dans un premier temps débattre la question du savoir en lien avec l’identité et les défis de la mondialisation. Cette table ronde verra la participation de Mokhtar Ben Abdellaoui, professeur de philosophie, Lassina Bamba, Président du Conseil exécutif de l’organisation continentale de la nouvelle élite africaine, Amine Sbihi, membre du Comité central du PPS et ancien ministre de la Culture, Dilek Sinar, président de l’Union des jeunes turques.

Par ailleurs, les participants seront invités à s’atteler à la question de construction démocratique à l’ère post-covid. Le débat de cette problématique sera assuré Abdelhafid Adminou, professeur de droit, Asmae Rouahna, députée au Parlement Jordanien, Rogelio Garcia, membre du Pari communiste mexicain, Mohamed Auajjar, ancien ministre de la Justice et Azouz Senhaji, membre du Bureau politique du PPS.

Sur un autre registre, l’économiste et membre du bureau politique du PPS,  Abdeslam Seddiki sera convié à décortiquer la problématique des choix économiques en lien avec la question du développement durable. Abdeslam Seddiki sera accompagné de Abdelmaksoud Rachdi, membre du (CESE), Khalid Mohamed Farouk, président du Conseil des affaires asiatiques et Charafat Afilal, membre du bureau politique du PPS. Au final, les organisateurs prévoient l’organisation d’un atelier qui sera consacré aux moyens de lutte contre l’extrémisme et l’intolérance chez les jeunes.

Khalid Darfaf

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