L’ANAPEC s’engage en matière d’appui à la TPE

Emploi

 Le Directeur général de l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC), Mohamed Achiq, a indiqué, mardi à Rabat, que l’Agence s’apprête à exécuter la politique publique en matière d’appui à la Très Petite Entreprise (TPE). « Nous nous apprêtons à ne plus se contenter d’accompagner les porteurs de projets, mais à exécuter la politique publique en matière d’appui à la TPE », a dit M. Achiq qui s’exprimait lors d’un panel dans le cadre de la Conférence régionale pour l’Afrique du Nord, placé sous le thème « Points de vue des décideurs politiques et des praticiens ».

Il s’agit d’un projet très ambitieux, a-t-il soutenu, relevant que l’ANAPEC sera d’ailleurs réorganisée pour prendre en charge cette nouvelle mission, son texte de création étant entrain d’être amendé. Rappelant que les TPE constituent une composante importante de l’économie marocaine, M. Achiq a insisté sur l’importance d’un travail de segmentation, de réflexion et de ciblage pour avoir une offre agile.

« L’entreprenariat est un état d’esprit », a-t-il avancé, ajoutant que le Royaume a besoin d’une nouvelle génération d’entrepreneurs au cœur du Nouveau Modèle de Développement (NMD).

De son côté, le directeur général de Tamwilcom, Hicham Zanati Serghini, a mis le point sur le Programme Intégré d’Appui et de Financement des Entreprises (Intelaka), destiné à faciliter l’accès au financement des jeunes porteurs de projets, des auto-entrepreneurs et des TPE aussi bien en milieu urbain qu’en milieu rural. Aussi, il a souligné que Tamwilcom, acteur engagé dans la promotion de l’emploi, a pour mission de donner de la dynamique à l’activité économique et la catalyser et, par ricochet, créer davantage d’emplois.

Dans ce sens, M. Zanati Serghini a mis en avant l’offre-produits de l’institution qui est adaptée aux besoins de financement des entreprises.

Pour sa part, Férihane Korbi Boussofara, Directrice générale de l’Agence nationale pour l’emploi et le travail indépendant (ANETI) de Tunisie, a mis l’accent sur la nécessité de faciliter l’accès des jeunes porteurs de projets au financement et mieux les accompagner sur les plans technique et managérial particulièrement dans la phase de démarrage.

« Il faut passer de l’entreprenariat de survie à l’entreprenariat de croissance », a-t-elle affirmé, relevant que celle-ci est très importante pour la création de l’emploi d’où la nécessité de la soutenir.

L’entreprenariat, a-t-elle poursuivi, est une « voie de salut » pour les pays en développement dont le tissu productif est composé principalement de TPME (très petites, petites et moyennes entreprises), appelant à promouvoir des solutions intégrées à même d’améliorer l’employabilité des jeunes.

Organisée par le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) et le ministère de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, cette conférence de haut niveau, placée sous le thème « le futur de l’emploi et le rôle de l’entreprenariat et des TPME », jette les projecteurs sur les défis auxquels sont confrontés les travailleurs, les entrepreneurs et les TPME au lendemain de la pandémie.

Cette rencontre de deux jours ambitionne également de définir une feuille de route générale pour accélérer la reprise en créant des opportunités d’investissement et d’entrepreneuriat.

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