Le chemin de l’épanouissement régional

Depuis déjà longtemps, la communauté de la région du Souss Massa ne cesse de déplorer l’insuffisance ou encore la modicité du volumedes investissements. Hormis certains projets structurants qui émaillent le tissu économique, en particulier dans la capitale du Souss, d’aucuns considèrent que les mégaprojets qui peuvent drainer davantage de fonds et de postes d’emploi se raréfient, à la différence de certaines régions du royaume où des capitaux astronomiques sont mobilisés pour leur expansion. A cet effet, on aura constaté la tenue de nombre de rencontres pour remédier à la pénurie marquante. La bonne gestion au service de l’investissement, tel a été l’objet de ces entreprises auxquelles prenaient part des entrepreneurs et des porteurs de projet dans la région. Une opportunité pour étaler toutes les contraintes que rencontre l’entreprise régionale, sous diverses formes. Dans le même sens, il était question d’un procès inhérent à la nonchalance qui freine les projets dans la région. En dépit de sa place de choix, juste après le secteur de l’agriculture, ceux du commerce, de l’industrie et des services, à titre d’exemple, endurent la difficulté, quoiqu’ils contribuent au produit brut à plus de 22 milliards de dirhams et induisent plus de 10.000 postes d’emploi. A cet égard, il importe d’évoquer le diagnostic mis en œuvre par le Conseil régional, et selon lequel le domaine des investissements publics est constamment plombé par la faiblesse en termes d’industrie dans la région, malgré le Plan Halieutis pour la transformation des produits de la mer, Agropole pour la technologie industrielle et agricole, en plus de la zone des services spéciaux d’Agadir qui, nonobstant des études, connait toujours du retard.Dans le même ordre d’idées, on met aussi du temps à insérer la zone d’Agadir dans le Plan national d’Offshore, ce qui a suscité une profonde frustration chez les investisseurs dans la région. D’autre part, le procès du secteur fait allusion à la pénurie concernant des initiatives à l’encouragement des investissements, en termes de foncier, entre autres.Cela étant, on a aussi tendance à solliciter l’appui et l’accompagnement des investisseurs, tout en simplifiant des démarches procédurières et en mettant sur place les infrastructures appropriées. Il importe aussi de signaler que la mise en marche du système informatique géographique, la simplification des procédures au niveau de l’occupation temporaire du domaine forestier, l’implication des collectivités dans les politiques publiques, la création des guichets uniques au sein des communes locales, la révision des procédures des Comités de dérogation ainsi que l’activation de la réalisation des doubles voies, de la construction des pôles de logistique et de la réalisation des zones industrielles en retard…, sont autant de mesures à prendre.

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