Phénoménal ! C’est le moins qu’on puisse dire pour un mégaprojet de distraction qui se pointe pressement à l’horizon. Etendue sur plus de 39 ha, au promontoire de la capitale du Souss, mitoyen la fameuse citadelle d’Agadir Oufella, cette réalisation inédite est en passe de constituer un espace privilégié pour la promotion du secteur touristique, en termes de parcs et de loisirs.
Longtemps lésée pour ce genre de prestations en plein air, quoiqu’elle s’y prête amplement, vu la clémence de son climat et la juxtaposition mer/montagne, la première station balnéaire du Royaume s’apprête à se doter d’un édifice de haute envergure. Ce nouveau renfort dont les chantiers sont à pieds d’œuvre, depuis déjà un certain moment, comporte une panoplie d’unités aussi attrayantes que huppées, notamment une installation téléférique, un parc aquatique (sport de glisse), une aire zoologique, un aquarium dauphin (delphinarium), une fontaine lumineuse, un jardin thématique, un ladies club, un parc culturel (cinéma 7D, musée, théâtre, bibliothèque…), un parc de jeux secs, une place Tazerzit (fibule), une zone animation, une corniche, un camping…
Il faut relever que ce mégaprojet devait voir le jour, il y a une dizaine d’années, si ce n’est la rebuffade des précédents Walis qui n’avaient jamais voulu donner suite à cette ambition fort légitime, en dépit de ce manque à gagner, entre autres, dont souffre l’une des plus belles baies du monde, à ce propos. Heureusement pour les initiateurs et la région ou encore le pays, ce rêve allait connaitre enfin le chemin de la délivrance avec la nouvelle Wali qui n’hésita guère à l’exaucer, à la première entrevue de présentation de l’esquisse.
On ne badine pas avec l’investissement prisé, surtout que les projets précédents tant à Imi Ouaddar (aquaparc) qu’à Immourane (camping) et à Tiznit (camping), certes pas aussi grandioses que celui-ci, donnaient raison aux porteurs du présent mégaprojet qui projette, en effet, de recruter un millier de postes directs, avec un coût global de plus de 300 millions de dirhams.
D’autre part, il convient de souligner que les promoteurs ont annoncé leur volonté d’aller jusqu’au bout de leur labeur, malgré des essais de turbulences qui tentent vainement d’entraver le projet, en arborant des avances fallacieuses faisant état de son arrêt. Samedi dernier, les initiateurs ont jugé bon de tenir une rencontre sous le thème « Le Maroc : hôtellerie de plein air et parcs de loisirs », à laquelle a pris part une imposante assistance composée de visiteurs amateurs de campings caravaning venus de nombre de pays, des responsables de la fédération française des campeurs caravaniers et campings caristes et la fédération de l’hôtellerie en plein air, d’élus, d’experts en tourisme et développement local, d’enseignants-chercheurs, de représentants des médias nationaux et étrangers.
Après les mots de bienvenue d’Abdelaziz Houais, PDG d’Agadirland et d’Agadir camp, plusieurs communications ont richement animé ce forum consacré à cette niche touristique dont les adeptes ne font que grossir, en plus des fans nationaux. Des spécialistes ingénieurs, constructeurs et concepteurs en parcs et loisirs, venus des quatre coins du monde ont mis en exergue leur expertise en la matière, tout en se félicitant du mégaprojet d’Agadir, unique en son genre puisqu’il englobe un relief diversifié des plus exquis, au niveau de la splendeur naturelle et la biosphère.
Après quoi, plus de 400 participants à ce rassemblement d’initiation se sont rendus sur les lieux du projet pour admirer de visu, en fait, sa sublimité et son attraction hors pair, à travers le panorama qu’il offre et les explications prodigués, à l’entrée du site joliment aménagé pour la circonstance.
Saoudi El Amalki