Le ministère de la santé et l’OPALS créent un centre ambulatoire à Salé

L’organisation panafricaine de lutte contre le sida (OPALS) et le ministère de la santé ont signé vendredi 15 mars une convention relative à la création d’un nouveau centre de traitement ambulatoire à Salé.

Cette cérémonie a été marquée par la participation des membres actifs de l’OPALS, d’acteurs associatifs et du ministre de la santé, Anass Doukkali. Celui-ci qui n’a pas manqué de rappeler que le Maroc s’est mobilisé depuis trois décennies pour la lutte contre le sida, avec un engagement personnel du Roi Mohammed VI qui a donné une impulsion décisive au Plan stratégique national.

Lors de son intervention, le ministre de tutelle a noté que le Maroc enregistre annuellement près de 450 000 nouveaux cas, dont 70% concernent les femmes. Ce qui a poussé le ministère à consacrer un axe important à la santé sexuelle et reproductive grâce au Plan stratégique national de lutte contre le sida 2017-2021 qui donne de l’importance à la lutte contre les maladies sexuellement transmissibles, chez les femmes surtout.

Celui-ci s’inscrit dans le cadre du Plan de santé 2025 et dans le sillage des dix objectifs de la Déclaration politique des Nations Unies sur le VIH/sida de 2016 qui vise l’accès universel aux services de prévention de traitement et d’appui en matière de VIH.

Le ministre a par ailleurs salué les efforts déployés par l’OPALS au niveau de la santé sexuelle et reproductive, notamment auprès des jeunes et des femmes. Il a aussi assuré que le ministère encouragera davantage les initiatives de l’organisation, notamment en termes d’extension des centres de traitement ambulatoires, comme cela a été le cas avec la signature de la convention relative à la création du nouveau centre à Salé.

A noter que grâce à la pertinence de son plan stratégique national de lutte contre le sida, le développement d’un partenariat multisectoriel exemplaire et une société civile active, le Maroc a été le premier pays de la région Afrique / Moyen-Orient à bénéficier du soutien actif du Fonds Mondial depuis le lancement des premières subventions en 2003.

Zaynab Dhimene

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