La Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ) tiendra, ce vendredi à Laâyoune, son Conseil national, l’instance décisionnelle supérieure après le congrès.

La décision est hautement significative et symbolique. Elle s’inscrit d’abord dans la politique de l’Etat visant la concrétisation de la régionalisation avancée et du coup elle montre que le territoire de la patrie est unique et qu’il n’y a aucune différence entre le nord et le sud, l’est et l’ouest et le centre du pays. Une seule patrie. Une solide unité. Dans ce même registre, la FMEJ, qui réunit les cinquante membres de son conseil national dans le sud du pays, exprime, ainsi, sa forte volonté d’accompagner le développement régional des provinces du sud du Maroc, dont la feuille de route a été tracée par le discours historique prononcé par SM le Roi Mohammed VI, pour la première fois à partir de la ville de Laâyoune, le 06 novembre 2015, à l’occasion de la commémoration du quarantième anniversaire de la marche verte.

La FMEJ a, ainsi, répondu par la mise en place d’une industrie régionale des médias pour mieux servir cette région, ses jeunes et moins jeunes et concrétiser cette feuille de route royale. La décision de la FMEJ intervient aussi dans un contexte où les manœuvres orchestrées par les ennemis de l’intégrité territoriale du royaume se multiplient et s’accentuent. C’est dire que les éditeurs de journaux montent au créneau pour faire face à ces manœuvres et contribuer en même temps à renforcer le front intérieur et poursuivre la mobilisation autour de la première cause du pays. La constitution d’une première section régionale de la FMEJ au niveau national dénote cette volonté d’assurer une meilleure coordination entre les instances des éditeurs de journaux à l’échelle nationale pour relever les défis qui se profilent à l’horizon. Et surtout que le rôle des médias n’est plus à démontrer dans toutes les batailles de développement humain et la poursuite de la consolidation de l’édifice démocratique. L’initiative de la FMEJ s’inscrit enfin dans la ligne droite de concrétiser le modèle démocratique marocain, balisant la voie à l’autonomie des provinces du sud sous souveraineté marocaine pour mettre un terme au conflit artificiel autour du Sahara marocain. L’initiative mérite d’être saluée et d’être accompagnée par les autres institutions et les autres différents acteurs.

B. Amenzou