Le potentiel national à capitaliser!

Il ne fait pas de doute que notre pays s’érige en force incontestable dans la région, au point de susciter le malaise de ses voisins, aussi bien de l’est que l’outre-mer. Son potentiel tant naturel que structurel lui confère, sans doute, de l’aura universel. Surtout que la première puissance mondiale s’en «impressionne» et s’y met à bras-le-corps en sa faveur par, entre autres, la reconnaissance de la marocanité du Sahara.

En plus,  il est bien clair que la stabilité dont jouit la nation à travers l’Histoire est indiscutable, en dépit des turbulences qui peuvent se produire, en cours de chemin. Pour assurer la pérennité de cet atout de taille, il serait beaucoup plus loisible de grever les produits de luxe afin de consolider davantage le PIB en structurant, tout d’abord, le secteur informel qui, à coup sûr, affecte l’économie nationale et l’engouffre dans des modes déstabilisants.

Notre pays possède tous les moyens à même de mettre, à notre profit, toutes les conditions de développement multiformes. La quiétude, la solvabilité… sont autant d’aptitudes qu’il ne cesse de brandir dans l’échiquier planétaire. Cependant, des boules de fer continuent, malheureusement, de freiner cet entrain salutaire. Les réformes des systèmes d’impôt, de retraite, de compensation tardent à s’accomplir. Il convient dans cette phase cruciale, que traverse notre pays, de mobiliser les énergies et de mutualiser les gains et les pertes, dans la paix et la communion, pour la mise en avant d’une réhabilitation durable, axée sur l’esprit de globalité et de traitement systémique.

Tout d’abord, la neutralité de la TVA n’est nullement compatible avec notre réalité économique nationale. Concernant les retraites, il va falloir procéder à une revalorisation du système, à travers une approche globalisée. De même, le fonds de compensation se devrait être hiérarchisé selon les régions et les matières. Dans la foulée de ces contraintes qui ralentissent cruellement notre décollage, il y a lieu de solutionner pour de bon les problématiques de l’éducation, de la santé, de la justice, de l’administration…Ces blocages, relèvent, en premier lieu, du déficit de l’acteur politique dans notre pays.

A ce propos, vu le parcours de la vie politique, marquée, par la «fabrication» de créatures partisanes, l’affront belliqueux entre partis, il convient de souligner qu’il est grand temps d’évoquer tout ce passé «fratricide» qui nous a causé beaucoup de retard et d’animosité. Notre pays a beaucoup plus besoin de partis forts et légitimes, se focalisant sur l’essentiel et non l’artificiel. Nombre de chantiers sont ouverts et il est impératif de s’y atteler avec ardeur et civisme, en premier lieu notre intégrité territoriale, plus que jamais proche de la délivrance et dont le salut ne viendra que par le renforcement de notre front intérieur.

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