« Le projet du Gazoduc Nigeria-Maroc est sur la bonne voie »

Le projet du Gazoduc Nigeria-Maroc, dont cinq mémorandums d’entente (MoUs) tripartites viennent d’être signés lundi à Rabat, est « sur la bonne voie », a affirmé la Directrice générale de l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM), Amina Benkhadra.

Le projet du Gazoduc Nigeria-Maroc est sur la bonne voie à la faveur de la vision éclairée et des Hautes Orientations de SM le Roi Mohammed VI et du président nigérian Muhammadu Buhari, a assuré Mme Benkhadra dans une déclaration à la presse à l’issue de la cérémonie de signature des cinq MoUs entre le Maroc et le Nigeria, d’une part, et la Gambie, la Guinée Bissau, la Guinée, la Sierra Leone et le Ghana, d’autre part.

La signature par ces pays de ces mémorandums reflète leur détermination à accompagner ce projet qui sera bénéfique pour une région de quelque 400 millions d’habitants, a-t-elle ajouté, rappelant que ce projet vise à assurer l’intégration entre les pays du continent et d’accélérer leur développement socio-économique et leur approvisionnement en énergie propre.
Se félicitant de l’accompagnement de la société nigériane (The National Nigerian Petroleum Compagny Limited « NNPC ») pour la réalisation de ce grand projet, Mme Benkhadra a souligné que les pays signataires sont conscients de la valeur stratégique de ce Gazoduc et de son importance majeure pour le développement du continent.
De son côté, le Président Directeur Général (PDG) de la National Nigerian Petroleum Company Limited (NNPC), Mallam Mele Kolo Kyari a indiqué que ces mémorandums permettront à chaque pays signataire d’apporter son soutien à la construction de l’infrastructure, tant pour le Gazoduc que pour le marché du gaz.

Ces Mémorandums d’entente, à l’instar des MoUs signés avec la CEDEAO le 15 septembre 2022 et ceux signés avec la Mauritanie et le Sénégal le 15 octobre 2022, confirment l’engagement des Parties dans le cadre de ce projet stratégique qui, une fois achevé, fournira du gaz à l’ensemble des pays de l’Afrique de l’Ouest et permettra également une nouvelle voie d’exportation vers l’Europe, selon un communiqué conjoint des parties signataires.
Cette infrastructure participera à l’amélioration des conditions de vie des populations, l’intégration des économies de la sous-région et l’atténuation de la désertification grâce à un approvisionnement en gaz durable et fiable respectant les engagements du continent en matière de protection de l’environnement, ajoute-t-on de même source, notant que le projet permettra également de donner à l’Afrique une nouvelle dimension économique, politique et stratégique.

Ce gazoduc longera la côte ouest-africaine depuis le Nigeria, en passant par le Bénin, le Togo, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Liberia, la Sierra Leone, la Guinée, la Guinée Bissau, la Gambie, le Sénégal et la Mauritanie jusqu’au Maroc. Il sera connecté au Gazoduc Maghreb-Europe et au réseau gazier européen. Cette infrastructure permettra aussi d’alimenter les États enclavés du Niger, du Burkina Faso et du Mali.

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