Le téléphérique d’Agadir, un joyau cyclopéen

Une prouesse inédite pour l’animation

Saoudi El Amalki

Agadir, première station balnéaire du pays se dote désormais, d’une joaillerie majestueuse. Une performance inédite dans les annales de l’animation touristique du royaume, signée Aziz Houaïss, opérateur de talent, réputé pour sa persévérance et surtout par sa bonhomie exemplaire.

Le téléphérique flotte enfin dans le ciel azur d’une cité phosphorescente que le Souverain aura scellée, en pionnière agissante du centre du territoire national. Une prouesse dont le coût global s’élèverait à environs 140 millions de dirhams pour une quarantaine de cabines à huit places et dont le trajet oscillera  six minute en aller et retour, de la plateforme de départ d’en bas mitoyen l’oued Tilidi à la citadelle de la Kasba d’Agadir Oufella.

Ce bijou magistral, unique en son genre au Maroc et peut-être même en Afrique, fut l’œuvre de la technique haute de gamme, en la matière des fins experts d’Autriche, de ce qu’il y a de plus avancé dans le monde. Édifié dans le sillage de la grande cavalcade du PDU qui s’enclenche en ces temps-ci, le téléphérique vient mettre sa perle dans le collier luisant de la métropole, en chantier monumental.

Le cordon ombilical qui assemble dans la volupté et l’appétence, les remparts majestueux du promontoire et le chef-d’œuvre mirobolant, met du panache à l’animation à la ville touristique longtemps en veilleuse de l’usure du temps. Dans un point de presse accordé aux médias, le promoteur tout feu tout flamme, fort reconnu pour son affabilité hors pair, raconte son expérience à cœur et rend hommage à tous ses partenaires plus particulièrement le Wali de la région qui a cru au projet et facilité les dispositions pour sa réussite.

«Vous savez, il me reste encore peu de temps à vivre, après tant d’années de labeur au service de la ville. C’est autant faire du bien pour la postérité qui ont droit à un cadre plus viable», confie-t-il aux journalistes d’un air détendu de pouvoir pondre non sans une merveille aussi resplendissante. Le volet animation dans une ville touristique était de tout temps, l’anneau égaré pour faire de la destination un pôle d’attraction. Avec le PDU qui transforme la cité de fond en comble et à coup sûr du présent téléphérique, on est bien en passe d’asséner un coup de punch à cette dimension nodale.

D’autant plus qu’il mène à la forteresse impériale du sommet garni de ses anciens canons et surplombant la baie en apothéose.

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