L’élément humain

Au temps des grandes évolutions du monde contemporain, l’homme fut constamment au cœur des progrès qui en résultent. C’est ce qui fait la différence aujourd’hui parmi les nations de la planète.

A fortiori, depuis déjà des lustres, l’éducation des peuples révélait des écarts dans les politiques adoptées par telle ou telle communauté. En fait, nombre de pays sans ressources, se sont résolument penchés sur l’élément humain à le former, à l’éduquer et à le construire.

Peu importe la langue dont ils font usage, durant les phases d’apprentissage ni les préjugés rétrogrades qui peuvent en découler. Du coup, on ne saurait alors dissocier l’éducation de l’écologie, puisque l’une conditionne l’autre, dans un univers en constante recherche technique de faire vite, mieux et meilleur.

Un pays tel le Singapour qui, il y a juste quelques années encore, était anonyme sur l’échiquier mondial, avait mis sur ses tablettes la Science et la Nature afin d’en faire le fer de lance de ses mutations de taille. Il est désormais compté parmi les plus huppés en termes de richesse humaine et spatiale, rivalisant avec les plus nantis du globe, de par la qualité de l’homme dont il dispose.

On pourrait citer d’autres exemples dans ce sens, sans jamais se faire contredire! Il va sans dire, pour autant, que c’est bien la ressource de l’Homme qui crée la ressource de la Matière, tout en lustrant les valeurs de l’espèce humaine, fondées sur les concepts du travail, du sérieux et du bon sens. A cet égard, on évoquera cette belle anecdote de la réalité chinoise dont l’enseignement sera, sans nul doute, bon à retenir pour illustrer cette approche capitale en direction de l’élément humain. A priori, l’empire céleste avait bâti, il y a des décennies les grandes murailles qui faisaient partie des merveilles du monde.

Cette ardue ébauche fut montée en vue de sécuriser les lieux des assauts des ennemis, notamment le pays du Soleil levant du côté frontalier. Mais, au fil des jours, les rivaux s’infiltraient par les parois des remparts, sans qu’ils n’aient recours à la force de pénétration.

Il s’est avéré, en effet, qu’ils s’introduisaient dans le territoire archi-hermétique, en soudoyant les sentinelles des forteresses ! Cependant, ce n’est qu’après l’instauration de la «révolution culturelle» de l’empire asiatique que l’élément humain était forgé pour le civisme et la discipline stoïques. Il est bien évident que notre pays se fraie à présent, le chemin de la démocratie et de la modernité, en cumulant des générations de réformes sur les multiples plans, en particulier en matière des grands chantiers.

Toutefois, il aura tout à gagner s’il s’attèlerait davantage sur l’élément humain, mis à l’écart aux dépens d’une «élite» oligarque, sans grande préoccupation pour les changements qui s’opèrent dans notre pays!         

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