Le Forum de l’Ingénieur de la Modernité et du Progrès (FIMP) relevant de la section Agadir du PPS, a tenu, samedi dernier à la salle de l’ENCG, une rencontre de communication autour du secteur de l’énergie et de l’efficacité énergétique. Entamant cette conférence thématique, Mehdi Arabi, membre du comité central du parti a mis en exergue l’importance de cet événement qui survient au moment où le pays s’engage résolument dans le domaine des énergies renouvelables, à travers ses projets dans ce sens notamment «Noor» à Ouarzazate et ses prestations à COP21 à Paris.

Par la suite, Fatima Sbai, membre du bureau politique, prit la parole pour mettre en valeur, dans son intervention, l’efficacité énergétique en corrélation avec le développement durable, tout en précisant l’utilité de la primauté de l’énergie qui ne nécessite pas sa production et qui évite les effets de la pollution. A cet égard, elle insiste sur la nécessité de changer de comportement en termes d’usage de l’énergie, tout en rappelant la stratégie nationale de la réduction de l’énergie à hauteur de 25% à l’horizon de 2030.

De son côté, Driss Harrou, lauréat de l’école allemande de la mécanique, n’a pas manqué de soulever la dépendance de notre pays en matière de l’énergie, tout en dévoilant le volume de consommation énergétique, comparativement à d’autres pays, au niveau du transport, de l’industrie, de l’agriculture et de l’utilisation ménagère. A ce propos, il fait savoir que notre pays est loin de combler ses besoins en matière de l’énergie, tout en indiquant de faire mieux, à travers des mécanismes inhérents à l’initiative, le travail, la planification, la recherche et l’exécution.

Pour sa part, Hassan El Mendoubi, lauréat de l’école des mines, a mis l’accent sur les sortes des systèmes d’investissement concernant l’énergie solaire, allusion faite à l’imposant projet récemment lacé aux environs de la ville d’Ouarzazate. Dans ce sens, il met en relief les composantes techniques et mécaniques relatives à la production dans ce genre d’énergie, ainsi que les différentes techniques de production et de transformation, tout en présentant des comparaisons pertinentes à ce propos.

Après ces communications de haute teneur cognitives, présentées les camarades intervenants, la parole fut passée à nombre de participants dans la salle pour enrichir le débat autour de l’une des problématiques fondamentales auxquelles notre pays prête un intérêt capital.

Saoudi El Amalki