Meknès : Le GPD réaffirme sa condamnation à la violence

Le président du Groupe du Progrès Démocratique (GPD : PPS) à la Chambre des représentants a réaffirmé la ferme condamnation par son groupe et son parti de l’acte d’agression criminelle dont a été récemment victime une employée dans une buvette de la faculté des sciences relevant de l’Université Moulay Ismail à Meknès.

Dans une intervention présentée lors de la séance des questions orales du mardi 24 mai, Roukbane a réaffirmé, au nom des membres de son groupe et du parti du progrès et du socialisme (PPS), la condamnation vigoureuse de tels actes criminels qui doivent être fermement combattus, saluant au passage la réaction spontanée des autorités qui ont procédé à des arrestations dans ce domaine.

 Ce qui s’est produit porte préjudice non seulement aux étudiants, mais également à l’université marocaine et aux luttes estudiantines sérieuses et responsables menées par les étudiants pour la défense de leurs droits et la promotion des droits humaines dans le milieu estudiantin et de l’Etat de droit et des institutions dans le pays, a-t-il expliqué.

C’est enfin de compte l’image du pays qui est en jeu, a-t-il dit, rappelant que la victime a subi une série d’humiliations au cours d’un soit disant procès organisé par ses tortionnaires, qui lui ont ligoté les mains, rasé la tête et les sourcils et menacé de lui couper les mains.

 «Ce sont des criminels qui doivent payer pour leurs actes horribles», a-t-il martelé, rappelant que les députés (es) du PPS sont «scandalisés et profondément attristés par ce calvaire infligé à la victime».

 Mais ce qui est étonnant, a-t-il  souligné, c’est l’attitude de certains défenseurs de droits humains, qui  ont préféré «se taire» cette fois-ci, eux qui ont l’habitude de crier au scandale dans d’autres circonstances.

Au cours de cette séance, tenue sous la présidence du vice-président de la chambre, Mustapha El Ghazoui, membre du GPD, le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres, Lahcen Daoudi, a souligné que le peuple marocain rejette catégoriquement le terrorisme quelles qu’elles en soient les origines, les justifications et les formes. Il a également fait savoir que les autorités ont fait le nécessaire en procédant à l’arrestation des auteurs de cet acte qui ne sont pas tous des étudiants.

Selon le ministre, les parlementaires sont tenus peut être de charger une commission d’enquête de faire la lumière sur cet acte, rappelant que les auteurs de tels actes sont souvent relâchés par les tribunaux pour faute de preuve.  Dans de tels cas, il est faux de jeter la responsabilité sur les recteurs d’universités et les doyens dont le rôle est d’ordre pédagogique et non sécuritaire.

Il est peut être important d’adapter les lois à la nouvelle situation pour permettre de lutter plus efficacement contre la violence dans le milieu universitaire et donner aux magistrats les moyens juridiques qu’il faut pour juger les auteurs de tels actes, selon le ministre.

MT

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