Mohamed Laaraj ouvre une enquête interne et dénonce les mensonges

Le ministre de la Culture et de la Communication, Mohamed Laâraj, a donné ses instructions pour l’ouverture d’une enquête interne et approfondie afin de déterminer les circonstances et identifier les responsabilités concernant la délivrance d’une autorisation de tournage de quelques scènes d’un long-métrage étranger au sein de la Bibliothèque nationale du Royaume (BNRM), apprend-t-on dans un communiqué rendu public par la direction de cet établissement.

La décision du responsable gouvernemental survient après que certains médias électroniques et quelques plateformes de réseaux sociaux ont relayé des informations erronées et dénuées de toute objectivité, explique la même source. En termes plus clairs, le communiqué explique que l’octroi de l’autorisation a été effectué au mois d’août 2016, il y’a environ 20 mois, ce qui dégage la direction actuelle ou le ministère de tutelle de toute responsabilité directe.

Ces allégations tendancieuses à ce sujet rapportées par ces médias usent de mensonges, afin d’induire l’opinion publique en erreur et ce, en insinuant que les séquences ont été filmées récemment, précise le communiqué. De tels agissements traduisent une volonté préméditée visant à nuire à l’image de marque du ministère et de la Bibliothèque nationale et servir, par conséquent, des objectifs sournois, explique le communiqué.

Par ailleurs, la direction de la BNRM, tout en considérant qu’il est difficile de coller l’étiquette d’érotisme aux séquences diffusées par l’un des sites électroniques, affirme que ces scènes, du point de vue moral, sont inadmissibles, étant donné que la bibliothèque nationale est un grand monument scientifique qui jouit d’une position honorifique et symbolique. Cela dit, il était inapproprié de permettre le tournage de cette séquence, montrant l’acteur principal du film au sein de l’une des toilettes de l’établissement.  Aussi, l’exploitation de cette erreur, qui se rapporte à une période antérieure et le recours à la désinformation afin de ternir la réputation du ministère de tutelle et de la bibliothèque nationale relève d’un comportement injuste et du mensonge, note le communiqué.

Khalid Darfaf

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