Mohammedia : la plage de la falaise prise en otage !

lendemain, assiégée par une entreprise de sécurité privé, en interdisant l’accès aux citoyens.

Il faut dire que devant l’absence de structures d’accompagnement et de loisirs, cet espace public constitue pour eux un lieu de refuge et de ressourcement.  Les citoyens se demandent ainsi qui  a ordonné la fermeture. Pour l’heure, les autorités préfèrent sombrer dans un mutisme incompréhensible.
Encore pis, Le président du Conseil communal s’est  dit lui-même surpris de cette décision. Une telle déclaration  émanant d’un responsable de la ville, suscite des interrogations sur les pratiques des modes de gestion de la cité des fleurs, sachant que plusieurs élus de la commune ont dénoncé cette décision, jugée trop floue.
Inutile de rappeler  que la ville vit depuis plusieurs années une détérioration à tous les étages : manque d’espaces verts, dégradation du milieu littoral, mauvaise gestion des déchets… Bref, la ville fait défaut d’une véritable politique publique de développement territorial. Cela signifie, comme l’a souligné un citoyen à Al Bayane,  «les responsables de la ville n’ont pas encore saisi le sens du discours de SM le Roi Mohammed VI du 11 octobre 2013».
Face à une telle situation, les membres du  réseau espace libre de la citoyenneté, de la formation et du développement de Mohammedia ont rendu public un communiqué dans lequel  ils mettent les dirigeants de la ville devant leurs responsabilités tout en les appelant à  œuvrer pour la libération de cet espace  public et la protection de la mémoire collective de la cité des fleurs.
La même source indique que  la «privatisation illégale» et rampante de certains lieux a transformé la ville en ghettos. Ce qui ne fait, en fin de compte, que «renforcer la discrimination sociale et bafoue de plein fouet les dispositions constitutionnelles et les lois garantissant l’égalité et la justice sociale entre tous les citoyens», conclut la même source.
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