Pour des peines à la hauteur de l’horreur des crimes de pédophilie

Commentant l’accord de principe du gouvernement de réserver un traitement positif à la proposition de loi présentée par le Groupe du progrès démocratique (GPD) et visant à prévoir des peines plus sévères à l’encontre des auteurs de crimes d’agressions sexuelles sur des enfants, le président du GPD Rachid Roukbane a souligné la nécessité d’adopter une telle loi pour assurer aux enfants une meilleure protection et mettre fin à la légèreté des verdicts rendus actuellement et qui ne sont pas à la hauteur du mal causé à la victime et la société.

Dans une question orale adressée mardi 24 mai au ministre de la justice et des libertés, Roukbane a souligné que les enfants constituent une couche sociale vulnérable, dont la protection relève de la responsabilité de tous : gouvernement, familles, institutions sociales et autres.

Au cours de cette séance, tenue sous la présidence du vice-président de la chambre des représentants, Mustapha el Ghazoui, membre du GPD, Roukbane a rappelé que la recrudescence du phénomène des agressions sexuelles sur des enfants inquiète tout le monde comme le rapporte la presse nationale.

 Il a fait savoir à ce propos que les auteurs de tels crimes sont souvent condamnés à des peines légères (un ou deux ans d’emprisonement) qui ne correspondent en rien à l’horreur des actes commis sur des enfants sans défense.

Dans sa réponse au député, le ministre de la justice et des libertés, Mustapha Ramid, a convenu que les crimes de pédophiles sont horribles et doivent combattus à travers la mobilisation de tous, pour réprimer leurs auteurs.

Pour ce qui les concerne, les juges ne font qu’appliquer la loi, laxiste soit-elle, votée par les parlementaires, a-t-il ajouté, ajoutant que le gouvernement partage l’approche du GPD visant l’adoption de peines plus sévères à l’encontre des pédophiles.

Allant plus loin, le ministre a estimé que les auteurs de crimes de viol des enfants doivent être condamnés à mort, jugements devant être immédiatement exécutés, a-t-il insisté.

MT

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