Poursuite de la lute contre le blanchiment des criminels

Coordination des familles et amis des victimes de Gdeim Izik

La Coordination des familles et amis des victimes du camp de Gdeim Izik a réaffirmé sa volonté de continuer à lutter contre toutes les tentatives visant à impliquer les victimes du camp dans un processus à caractère politique dans le but de blanchir les criminels.

Elle a exprimé son étonnement de la décision de porter plusieurs plaintes contre le Maroc relatives à des allégations mensongères de personnes impliquées dans la mutilation et l’assassinat des véritables victimes du camp parmi les éléments des forces auxiliaires, de la Protection civile et de la Gendarmerie royale qui ont démantelé le camp de manière pacifique.

La coordination souligne, dans un communiqué rendu public samedi, que toutes les tentatives de politiser et d’exploiter ce dossier ne sont qu’une reproduction de l’injustice, notant que les familles des victimes s’interrogent sur les motivations de ceux qui ont déposé ces plaintes, le degré de leur indépendance et leur respect des standards internationaux en matière des droits de l’Homme qui requièrent l’honnêteté, la neutralité, l’objectivité, et l’impartialité.

Cette question se pose avec insistance notamment avec la multiplication des mouvements au sein du Conseil des droits de l’Homme qui portent atteinte aux principes et valeurs universels des droits de l’Homme, et plus particulièrement la tentative dangereuse de déformer les faits en faisant des criminels des victimes et en qualifiant ceux qui ont commis les crimes les plus odieux, qui ne sont commis que par Daech et Al Qaida, d’acteurs de droits de l’Homme.

Ces assassins ont prétendu être victimes de torture, souligne la coordination, notant que ces allégations ont déjà été évoquées lors du procès et qu’il a été décidé, sur la base d’une ordonnance de l’instance ayant délibéré dans cette affaire, d’effectuer, de manière préliminaire, une expertise médicale confiée à une équipe médicale, conformément aux normes du protocole d’Istanbul.

Les personnes poursuivies ont refusé de se soumettre à cette expertise ce qui a démontré le caractère fallacieux de leurs revendications et c’est le même cas pour les parties qui ont déposé ces plaintes sans évoquer la nature du crime qu’elles ont commis, ajoute le communiqué.

La coordination se rappelle le déroulement du procès des criminels qui ont commis ces actes, aussi bien lors de la première étape que de la deuxième après la révision du code de justice militaire, ajoutant que ce procès a été équitable de l’avis des différents observateurs nationaux et internationaux et qui ont été témoins des souffrances des familles des victimes des crimes inhumains.

Elle relève que cette plainte est une atteinte flagrante au droit international, indiquant que les familles des victimes du camp de Gdeim Izik, qui suivent l’évolution de ce dossier au niveau des Nations Unies, s’interrogent de manière légitime sur cette plainte, étant donné que les parties qui ont pris cette initiative n’ont jamais interagi avec les lettres adressées précédemment par ces familles et n’ont même pas pris la peine d’entendre leurs revendications et leurs souffrances psychiques qu’elles endurent depuis l’assassinat de leurs fils.

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