Quand le pinceau voue un culte à la beauté

« Trace » de Yassine Jebli

La galerie d’art d’Oujda a accueilli, mardi, le vernissage de l’exposition « Trace » de l’artiste plasticien Yassine Jebli, qui s’est inspiré de ses souvenirs antérieurs pour laisser libre cours à son imagination et sa créativité.
Les tableaux de cette première exposition individuelle, qui se poursuit jusqu’au 15 décembre prochain, offrent aux visiteurs une perception du parcours de vie de cet artiste marocain, et donnent à voir des œuvres colorées et d’une singularité éblouissante.
Réunies sous le signe de la « récupération », les 28 toiles accrochées à cette occasion laissent entendre une sensibilité profonde sans équivoque, laquelle a été soigneusement retranscrite par les pinceaux du peintre, ce qui a permis à Yassine Jebli d’exhumer, dans l’intimité de son atelier, les sentiments et les sensations qu’il a vécus durant son parcours.
« Trace » est une récapitulation d’années d’expérience où la fragilité, l’éphémère et l’imprévu sont les mots d’ordre, a confié l’artiste à M24, la chaîne d’information en continu de la MAP en marge de cette exposition, notant que cette trilogie qui a marqué ses œuvres pousse la réflexion plus loin afin de reconsidérer la façon de percevoir certaines choses dans la vie.
« Mes tableaux débordent de couleurs et d’énergie et reflètent une certaine phase de ma vie », a-t-il expliqué, faisant savoir que « son devoir est de s’inspirer de formes d’expériences convenables en droite ligne avec l’époque actuelle.
Approché sur son courant préféré, il a indiqué qu’il est un adepte de « l’art abstrait », sans oublier « le Parnasse » ou « l’art pour l’art, qui selon lui, donne une ampleur plus penchée vers le beau, le calme et l’espoir.
Originaire d’Oujda, Yassine Jebli, sculpteur également, compte à son actif de nombreuses expositions collectives organisées dans des galeries à Rabat et Oujda.

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