Le jeudi 23 février fut un jour hors du commun pour les habitants des deux rives !  En effet, pluies et orages se sont abattues depuis la matinée jusqu’au soir sur la ville de Salé.

Les rues et les grandes artères des deux rives ont été inondées par les eaux torrentielles. Les précipitations qui ont dépassé les 80 mm en moins de quatre heures, inondant les avenues Hassan II et Mohammed V, la route de Meknès, ainsi que plusieurs quartiers de la ville et des établissements publics dont la Cour d’Appel, la prison locale et des écoles, soulignent les autorités locales.

A Salé, où le bilan est encore plus lourd, des maisons de plusieurs quartiers n’ont pas été épargnées des quantités importantes d’eaux, opérant ainsi des dégâts. Des retours des eaux usées chez les habitants de certains quartiers ont dérangé la sérénité des beaux jours ensoleillés de la ville. Et ce n’est pas tout ! Un blocage au niveau de la circulation a poussé un bon nombre d’habitants pendant à traverser les grandes quantités d’eaux bloquant le passage à la ville de Salé. Du coup, les gens, et surtout les enfants, avaient du mal à traverser les passages vu la puissance des pluies torrentielles, alors que certains ont fait du «toit» de leurs voitures une issue pour s’échapper de l’eau qui s’est infiltré à l’intérieur.

Toujours dans le contexte aquatique, certains, enfants comme jeunes adultes, ont fait des flaques d’eaux des piscines. L’étrange ne tue pas !

Par ailleurs, certains quartiers de Salé ont connu des coupures d’électricité alors que de l’autre côté de la rive, les R’batis se sont, quant à eux, retrouvés face aux débordements et stagnations d’eau sur la voie publique à cause des eaux pluviales qui ont inondé les boulevards de la capitale. Sur les réseaux sociaux, les internautes ont naturellement relayé des photos et des vidéos de voitures flottant que certains n’ont pas hésité à appeler «voitures sous-marins».

Suite à ces précipitations, la préfecture de Salé a mis en place une cellule de veille et de suivi composée de représentants des différents services concernés notamment la Protection civile, la sûreté nationale et la société chargée de la gestion déléguée de distribution d’eau potable, d’électricité et des services d’assainissement liquide (REDAL), sous la supervision du gouverneur de la préfecture.

Il est à noter que les services de la protection provinciale de la ville ont de leur côté mobilisé des équipements et du matériel pour faire face à cette situation, précisent-on, ajoutant que ces équipements ont été renforcés par du matériel des services provinciaux de Rabat et Kénitra.

Mohamed Nait Youssef