Sara Sbai : l’engagement fait le changement

Candidate PPS à la circonscriptions  Casablanca-Anfa

Mariem Berdouzi (journaliste stagiaire) 

Mue par les convictions de gauche et prête à mettre ses capacités en œuvre,  Sara Sbai, Docteure en sciences de gestion et professeure universitaire, a pu gagner la confiance des camarades pour se présenter aux élections communales qui auront lieu le 8 septembre 2021, en tant que candidate à la préfecture Casablanca-Anfa, l’une des grandes circonscriptions de la ville blanche.

Une volonté, réputée pour le fait                                                                                                               

Après avoir étudié et travaillé quelques années en France, Sara décide de rentrer au Maroc. Son idée centrale est d’apporter sa pierre à l’édifice afin de pouvoir mettre ses compétences acquises et son expérience au service de son pays, comme elle le souligne clairement «j’ai plein d’idées que j’ai envie de concrétiser sur le terrain et qui ne pourront pas, bel et bien voir le jour sans un engagement politique sérieux et à jour ». Tout de même, elle est consciente de la responsabilité qui l’attend durant cette aventure. D’ailleurs, l’un des défis qu’elle compte relever est le fait de ne pas être casablancaise. «C’est vrai qu’en face de moi, il y a des candidats d’un CV intéressant, et que je suis tétounnaise mais, je considère Casablanca comme ‘’ma ville de cœur’’, j’y vis, j’y travaille. Donc je connais assez suffisamment ses besoins.»,  dit-elle.

Le PPS : un choix réfléchi

Passionnée de la politique et intéressée à la chose publique, le choix du parti du progrès et du socialisme n’est point dû au hasard, c’est le fruit d’une admiration et d’un sens d’appartenance.

«C’est un parti historique avec lequel je partage beaucoup de valeurs. Ainsi, ces militants devraient être un modèle à suivre pour tous les socialistes. L’histoire du parti parle d’elle-même. », déclare-t-elle. Et d’ajouter : «je me suis engagée au PPS aussitôt rentrée au Maroc. Je me suis retirée de la scène politique quelques années pour des raisons personnelles et entre temps j’ai eu quelques expériences dans le domaine associatif. Je pense que c’est le bon moment pour m’engager, j’ai beaucoup évolué pendant ces dernières années, j’ai pu avoir un recul qui me permettrait de mieux œuvrer.»

Une vision progressiste de la politique

«Aujourd’hui, il est temps de renouveler le paysage politique !», a-t-elle affirmé. La politique est un savoir-faire, un moyen qui cherche à améliorer et assurer le bien public et le bien-être des citoyens. Vu le contexte politique actuel qui confronte une mouvance démocratique et des défis économiques, notamment post-Covid-19, le visage d’un nouveau Maroc se dessine. Sara Sbai estime que quoique la participation des jeunes et des femmes soit un levier nécessaire de tout développement, elle n’est encore malheureusement pas bien exploitée au Maroc. D’où le rôle des partis politiques, qui devraient proposer des réformes et  composer avec une coalition forte à la hauteur des aspirations du Royaume. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le PPS a consacré dans son programme électoral, rendu public, une partie considérable aux jeunes afin de trouver des solutions réalisables à leurs problèmes.

Le programme électoral : de quoi exaucer les espérances des gens

Porteuse des valeurs du progrès, de la justice et de la cohésion sociale, les propositions de Sara Sbai pour les habitants d’Anfa, ont la même sonnaille que celles du PPS, tout en prenant bien sûr en considération les spécificités de l’endroit en question. Elles mettent principalement au cœur d’action « le citoyen », ses problèmes et préoccupations. Voici donc ce qu’elle promet, si jamais elle est élue : « être à l’écoute d’autrui,  aider à résoudre les problèmes quotidiens, lutter contre les inégalités. Comme par exemple : réduire leurs factures (certains médicaments se vendent à un prix exorbitant, des factures d’électricité anormalement onéreuses …), défendre le droit d’avoir un logement décent, assurer une éducation pour tous, faciliter l’accès aux soins…  Bref, militer à bras le corps pour une vie décente au profit de tout le monde ». De plus, elle se voit rester en communication permanente afin d’informer le plus grand nombre sur les nouvelles et problématiques importantes, en respectant ainsi le droit à l’accès à l’information publique.  

D’une candidate au citoyen

« Aujourd’hui, c’est notre devoir à tous de participer au changement pour le Maroc dont nous rêvons. Nous avons beau dénoncé certains abus, les inégalités, la mauvaise gestion de la chose publique, mais si on ne participe pas en allant voter, en choisissant les compétences qui pourraient nous représenter dignement, en s’engageant activement dans la politique, on ne peut aspirer à un avenir meilleur. » s’adresse-t-elle aux habitants d’Anfa.

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