Un beau projet problématique!

Le projet de distraction tant attendu dans la capitale du Souss qu’on appelle communément, Agadirland, suscite une polémique de plus en plus soutenue.

Une fois que la première station balnéaire du Royaume s’apprête à se doter d’une superbe réalisation divertissante d’envergure, voilà qu’on tente de lui occasionner des «entraves» douteuses dont l’intention surgie aux réseaux sociaux demeure, elle aussi, obscure et controversée. Certes, un tel ouvrage infrastructurel se devrait de remplir toutes les conditions nécessaires, aussi bien en termes sécuritaires qu’urbanistiques, d’autant plus qu’il prend position dans une surface sismique, avoisinant l’épicentre du fameux cataclysme de 1960.

Or, on croit bien savoir que les promoteurs du projet affirment n’avoir rien laissé au hasard, ni avoir reçu aucun document de la part du Laboratoire Public d’Essais et d’Etudes (LPEE), émettant des réserves à ce propos, sachant qu’ils avaient lancé un appel d’offre pour l’exécution d’une étude géologique du site en question.

Il va sans dire que cet organisme avait signifié aux initiateurs du projet de faire appel à un expert en la matière pour entamer cette œuvre. Dans le même ordre d’idées, il est à souligner que le projet de loisirs est passé par un long processus de validation, au niveau du Centre Régional d’Investissement (CRI), de la commission de dérogation, du comité du suivi, du service des grands projets, ainsi que de l’occupation temporaire auprès des services  des domaines…

Par ailleurs, il est à noter également que ce projet dont le volume d’embauche avoisine un millier de main d’œuvre, en plus des cadres aguerris, a parcouru, dans les normes, nombre de travaux, au niveau de l’aménagement de l’assiette foncière à hauteur de 95%, de la réalisation des accès et des passages de l’ordre de 60%, du creusement et de l’équipement de trois puits sur cinq, de la mise en place du transformateur électrique, de la plantation végétale…

D’autre part, au terme de toutes ces démarches, le dossier du projet sera soumis aux autorisations, dans les jours qui viennent pour pouvoir finalement parachever cette réalisation de haute dimension attractive. Ceci étant, on ne comprendra nullement la persistance de cette controverse qui continue à «conjecturer» ce projet qui s’installe dans une aire, longtemps abandonnée à son sort et dont l’embellissement serait d’une grande utilité distrayante en direction de la population locale et environnante. Le souci sécuritaire derrière lequel se cachent certains perturbateurs reste infondé et réfutable, du moment que rien de concret ne s’y oppose, d’autant plus que la majeure partie des constituantes du projet est sous forme de verdure et de plantes.

Saoudi El Amalki

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