Un grand pas en avant

Le commissaire européen Moscovici a mis en exergue, lors d’un débat en commission parlementaire, le bénéfice des populations des provinces sahariennes marocaines du nouvel accord de pêche avec le Maroc.

Il a affirmé que le nouveau texte répond à « l’obligation de se mettre en conformité avec l’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne de décembre 2016, l’ambition de soutenir le développement local en attribuant des préférences tarifaires aux produits originaires de la région et l’impératif de ne pas interférer avec le processus politique de règlement en cours aux Nations unies ».

De son côté, le Conseil de la région de Laâyoune Sakia-El Hamra a unanimement exprimé, mercredi, son soutien à ce nouvel. Ce sont donc les élus des territoires sahariens marocains, représentant des populations locales (le polisario n’étant plus représentatif comme il le crie à qui veut le croire… étant donné le grand nombre des retours au pays, notamment des dirigeants et fondateurs du mouvement).

C’est une grande victoire pour le Maroc et son Sahara et un grand pas en avant politique et économique.

Sur le plan politique, le nouvel accord, qui remplace celui expiré le 14 juillet 2018, inclut les provinces sahariennes marocaines, de Tan Tan à Lagouira, en passant par Dakhla. Plus globalement, l’accord couvre une immense région allant du Cap Spartel (Tanger) au Cap Blanc (Ras Nouadhibou), à la frontière maroco-mauritanienne.

C’est dire que Bruxelles et Rabat ont mis les bouchées doubles pour parvenir à une entente qui coupe l’herbe sous les pieds des prêcheurs en eaux troubles qui s’ingénient à trouver des failles juridiques pour remettre en cause la marocanité de territoires séculairement marocains, en dépit des ères coloniales.

Ils mettent ainsi un terme aux gesticulations judiciaires, supervisées par le parrain algérien, qui fait feu de tout bois pour torpiller la bonne compréhension et la marche économique commune, par l’adaptation de nouveaux termes à la décision de la Cour de Justice de l’Union  Européenne (CJUE).

Plus encore, le nouveau texte se distingue par une approche socioéconomique qui cible la population locale et les territoires qui vont jouir d’amples impacts en matière de modernité des infrastructures (pas seulement du secteur de la pêche) et des services publics mais aussi au niveau des projets économiques. Cela se traduira également par l’augmentation du nombre de marins marocains qui seront autorisés à embarquer dans les navires de pêche européens…

Mohamed Khalil

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