Un président charlatan !

Quand Feu le Roi Hassan II«damnait» le sort qui nous a condamnait à côtoyer notre voisin de l’est, il pressentait l’entêtement farouche du régime algérien, depuis des lustres. Cette animosité chronique qui caractérise la junte ne date pas d’hier, mais elle prend naissance dès sa libération du joug colonial en 1962, en dépit des largesses marocaines en sa faveur. Aujourd’hui, cette antipathie forcenée s’est envenimée davantage, au point de la rendre hors d’état de raisonner et de se débarrasser des perversions qui font objet de dérision de tout le monde. A entendre les fantasmes de son président, récemment aux antennes d’Al Jazeera, on eut plutôt un haut-de-cœur des plus nauséabonds. Après une ribambelle defariboles dont il n’eut aucunement froid aux yeux, il se paie le luxe de lâcher si bassement le dessein du «non retour» des rapports avec son ennemi juré, sanctionnés déjà de façon unilatérale, par le verrouillage des frontières  terrestres depuis 1994, ensuite aériennes et diplomatiques, par-dessus le marché, en 24 août 2021. C’était là, une première dans les annales des pays limitrophes qui ne sont pas en guerre, mais qui se cadenassent les accès, à sens unique et de manière partiale ! Ce fut, en fait, du jamais vu, sauf dans une «nation-caserne», dépourvue de toute notion noble de voisinage. Chemin faisant, le présidentau propos farfelu, se permettaitaussi de reniertoute la dynamique de reconnaissance qui se tissait autour de notre intégrité territoriale, notamment l’ouverture des représentations consulaires dans les provinces de Layoune et de Dakhla, sans parler des renoncements par dizaines à propos des pays antérieurement induits en erreurs par les thèses fallacieuses de la propagande algérienne. Selon lui, toute cette réalité visible à l’œil nu et reconnue sur la scène planétaire, n’est que «folklore» de diplomatie, au sens péjoratif du terme. Il y a lieu de s’arracher les cheveux, face à cette ineptie émanant d’un président-Pantin, à la solde de la soldatesque d’Alger, visiblement mise sous le choc atroce de la prééminence marocaine sur tous les plans. Il s’avère clair que le président, en étant arlequin dans les mains des caporaux, prend du plaisir à semer la haine au sein du peuple algérien, amoindri par le dénuement et l’oppression, puisqu’ils n’ont pas de quoi meubler les discours à son adresse. Mais, comme dit le dicton de bien chez nous, «le fil du mensonge est court !», tôt ou tard, lesordide camouflet sera dévoilé au grand jour. Le Sahara marocain est bel et bien aux mains de ses ayants-droit, au grand dam des illusionnistes qui n’auront pas eu de cesse de foutre des coups d’épée dans l’eau, en vain, par des contre-vérités trompeuses qui s’estompent tels des châteaux de sable.

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