Vers la relance du tourisme !

La série d’allégement des mesures restrictives que viennent de ratifier les pouvoirs publics, marque sans doute, la relance effective de l’ère post-pandémique.Ces démarches salvatrices coïncident avec la présentation du nouveau modèle de développement que la commission spéciale a mis en œuvre pour la quinzaine d’années à venir. Certes, la nouvelle feuille de route élaborée, en concertation avec les composantes de l’élite nationale, serait soumise à la réalité marocaine en ballotage, depuis que le modèle antécédent devient caduc et anachronique pour une société, en pleine effervescence. La remise en train englobe alors tous les secteurs de la vie active,  fort confortée par les leçons enrichissantes, tirées de l’épidémie durant plus d’une année où l’Etat s’est montré résolument fort et initiateur, en équidistance avec un peuple foncièrement encaisseur et solidaire.

Au passage, il est loisible de citer à cet égard, la situation « morose » qu’a connue le segment de l’hôtellerie du domaine  touristique, sous toutes activités parallèles. Il faut bien dire que ce secteur qui renferme une pléiade de cadres professionnels et une panoplie de techniciens et d’employés, toutes disciplines confondues, a terriblement souffert pendant toute cette atroce période.  Le retour progressif à la vie normale qui se pinte à l’horizon imminent de cité de l’Etat de se pencher prioritairement sur le redressement du tourisme, cheville ouvrière de l’économie nationale. Dans ce sens, il convient d’avancer que la crise virale a certainement fait comprendre que le décollage commence, à coup sûr , de préparer la saison estivale qui s’annonce à grands pas. Pour ce, il va falloir se préparer à recevoir des coupes grandissantes des visiteurs nationaux qui viendront prendre d’assaut les destinations surtout balnéaires du royaume. Tout en s’apprêtant à accueillir ces familles en quête de la fraîcheur et du ressourcement, il est également impératif de se plier aux précautions préventives contre le virus, car le mal épidémiologique est toujours dans nos murs.

En parallèle, les opérateurs du tourisme se devraient dès maintenant de s’attaquer manu militari à la saison hivernale, en direction des touristes étrangers, après avoir, entre temps, déverrouillé le ciel national pour les diverses dessertes à vocation du tourisme. Pour ce, une stratégie de réelle décollage d’une secteur est à prévoir, avec l’incorporation de toutes les compétences régionales du terrain qui puissent mettre leur pierre spécifique à l’édifice, sans se contenter, comme de coutume, à l’apport approximatif des « cabinards »du département central. Trois gros impératifs s’avèrent incontournables pour le rehaussement du secteur à savoir, l’aérien, le produit et la promotion.

Pour ce qui est du premier, il est judicieux de se focaliser sur cet axe vital par la recherche de nouveaux Tours Operators et vendre la destination à des offres compétitifs, en attendant de se doter des avions charters dans chaque région prisée du pays dont la finalisation du package interpelle l’État, les conseils régionaux et territoriaux respectifs. Le second s’appuiera sur la qualité et la diversité du produit afin de répondre aux nouvelles exigences de la clientèle, plutôt attiré par la novation, la stabilité, la sécurité et la commodité.

Ces conditions ne sont pas actuellement remplies dans nos structures hôtelières obsolètes pour la plupart dont la capacité litière s’amenuise au fil du temps. Enfin, il est de plus en plus nécessaire de s’atteler aux procédés innovants de la digitalisation à plus haute degré des drainage, en vue de mieux promouvoir des opportunités dont regorgent les régions du royaume, surtout dans leurs aspect naturel, typique et patrimonial.

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