Alger en cauchemar

Saoudi El Amalki

Notre voisin de l’est est en passe de broyer du pain noir par ses dissonances virulentes avec l’Hexagone, depuis déjà un bon bout de temps. Cet heurt à caractère plutôt diplomatique s’intensifie pour déboucher sur l’impasse entre les deux pays. Il faut bien dire que la France est en train de se rendre compte de la bestialité de ce régime militariste qui empeste d’animosité. En fait, quand feu le Roi Hassan II se plaignait du voisinage des deux nations frontalières, marqué par l’hostilité algérienne séculaire, ce constat ne souffrait d’aucune équivoque. La preuve en est sans ambages, l’opiniâtreté acariâtre de la junte d’Alger à contester le droit du Maroc sur son Sahara, il y a quasiment un demi-siècle. A présent, cette entité en dysharmonie avec la majeure partie de son entourage de naguère s’isole tambours battants, d’autant que la désaffection qu’elle subit actuellement de plein fouet, au point de se muer en serpent étêté dans sa caverne. La soldatesque algérienne a beau tenter d’induire en erreur, elle ne fait que se décrédibiliser au fil du temps puisqu’on ne gobe plus à ses dévergondages, tant en Afrique qu’en Europe encore moins en Sud-Amérique dont elle a pu « démystifier »des clients, mais se sont remis d’aplomb, en se démarquant de toutes ces thèses trompeuses et épousant celles de l’intégrité territoriale denotre pays. Aujourd’hui, son cauchemar l’intrigue à longueur de journée, avec cette multitude d’inimitiés dont elle s’est fai t entourée par ses actes ostensibles. À part le Maroc dont le ressentiment est surannée, elle s’en prend à ses anciens colons et redoutent fortement l’intérêt que portent les Etats-Unis sur le pays, depuis la reconnaissance de la marocanité des terres récupérées. Les relations de coopération qui se consolident à bras ouverts entre les deux nations, à travers l’histoire, faut-il rappeler que le Maroc fut le premier pays à reconnaître l’Amérique au lendemain de la découverte colombienne, ont l’intention d’investir gros, par opérateurs richissimes dans les provinces du sud marocain. Les méga-projets à grands investissements y auront un impact notoire mais aussi un cuisant revers du pouvoir algérien qui suscite en cette dynamique s’engageant en terres avoisinantes de manière ascendante, une réelle inquiétude à son projet illusionniste. En plus de son rayonnement diplomatique qui se traduit par le foisonnement des représentations consulaires dans l’enceinte de son territoire, marquant ainsi la souveraineté marocaine pérenne, le Sahara est pareillement un chantier constant des aménagements et un vivier avéré de promotion économique, faisant d’elle des métropoles à proportions planétaires. C’est bel et bien un échec et mat pour une Algérie chimérique !

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