Secteur des transports
Karim Ben Amar
Une attaque sur un chauffeur VTC est survenue vendredi 3 février à Casablanca, et plus précisément sur le boulevard Mohamed Zerktouni, grande artère de la capitale économique du Royaume. L’agression menée par des chauffeurs de Taxi n’est pas une première. Depuis l’avènement des plateformes de voitures avec chauffeurs, les taxis ont de la concurrence, ce qui n’arrange pas spécialement leurs affaires.
Dur d’être VTC par les temps qui courent. Une énième agression s’est déroulée à Casablanca. Des chauffeurs de taxis ont pris à partie un chauffeur de VTC. Cette activité n’étant pas réglementé par la loi, expose les travailleurs du secteur à des risques d’agressions et de saisies de véhicules.
Souvent confrontés à des pièges, les chauffeurs de VTC sont souvent victimes d’attaques de la part des taxis. Modus Operandi : un appel d’un soi-disant client qui s’avère être un chauffeur de taxi, bloque le VTC en compagnie de ses paires, avant d’appeler la police.
Il est donc urgent de trouver une solution pour endiguer ces agressions de plus en plus fréquentes. Contacté par la rédaction d’Al Bayane, Aziz un chauffeur de VTC âgé d’une trentaine d’années a souligné que « il n’y a qu’une solution pour stopper l’abus des chauffeurs de taxis et les agressions que nous subissons quotidiennement, c’est la réglementation de ce secteur d’activité ». Et d’ajouter, « tant que ce secteur est géré de manière anarchique, d’autres incidents surviendront, en espérant éviter le drame à nos confrères VTC. »
Cette situation n’est pas un cas isolé ou propre au Maroc. En Europe, les chauffeurs de VTC sont aussi confrontés aux agressions puisque le secteur n’est pas réglementé par la loi.