Le jour d’après !

Le parti du progrès et du socialisme a fait l’actualité, ce samedi 16 mai. Il a réuni son instance culminante, après le congrès, à distance, dans le virtuel. Une toute première dans les annales de la vie politique du royaume! Plus de 400 membres du comité central ont meublé la plateforme digitale pour un seul mot d’ordre : «Le jour d’après !».

Oui, c’était de l’irréel qui ne jurait que par le réel, à travers, tout d’abord le rapport du bureau politique, présenté par le secrétaire général du parti, puis l’échange exhaustif qui s’en suivait et enfin, la déclaration finale de cette session extraordinaire.

Tout au long de cet événement singulier, le propos fut clair et la position on ne peut plus percutante. Au PPS, on n’allait jamais par quatre chemins pour parler vrai, quand il est question de la haute cause du peuple et de la patrie. On retiendra  de ce rassemblement historique d’un parti généreux et sincère, pas moins de cinq idées fondamentales qui lient les participants en communion modèle. D’emblée, cette pandémie qui passe à tabac l’humanité, aura sans doute, mis à nu les revers du néolibéralisme et du capitalisme sauvage tout en annonçant le retour en force des valeurs de la paix et de l’humanisme universels.

Ce sont-là les idéaux qu’avaient prôné les vertus socialistes dont le fondement humain demeurait tenace, en dépit des turpitudes éhontées de l’histoire. De tout temps, on avait vociféré sur tous les toits que ce n’était que partie remise, après  «l’effondrement» de la mise en pratique erronée de la théorie socialiste qui finirait par jouir de l’équité fatale. On relèvera, par la suite, pour mémoire, que les grands changements de l’univers adviennent, au lendemain des grandes crises, tant humaines que naturelles.

Au Maroc, l’endémie aura, à coup sûr, ébranlé aussi bien la façon de penser que d’agir. On notera, non sans félicité que le degré de confiance s’est relevé, d’une manière notoire, entre l’Etat et le peuple. Un constat réjouissant que le PPS souhaiterait ardemment être élargi pour concerner également les institutions du pays, y compris la vie partisane dont la perception se fait ternir, à cause de «l’avilissement» du champ politique national. On se sera aussi réconforté de la prééminence manifeste de la notion de l’Etat et du Public, forte et décisive, durant toute cette période de l’épidémie.

Du coup, des principes de taille prennent forme au sein de la société, notamment cette culture de solidarité, cet esprit d’invention, cet entrain de fidélité ou encore ce souffle d’entraide. Il s’est donc agi d’une nouvelle société qui est en train de naître, sous les décombres de la crise, pour faire front à  cet imminent jour d’après. En effet, le  grand combat auquel la nation aura à faire face, serait celui de la pauvreté, de l’ignorance, de l’autosuffisance, de la recherche scientifique et de la refonte politique.

Pour ce faire, le PPS préconise un nouveau contrat liant les forces vives du pays et résolument fondé sur une charte sociale dont les bases s’articulent essentiellement autour de «l’approfondissement de la démocratie, des libertés, de l’égalité des deux espèces, de l’approche territoriale efficiente, axée sur la décentralisation et la régionalisation authentiques et de la mise en œuvre d’un plan d’action économique, social et écologique ambitieux». Voilà ce à quoi aspire le parti du livre au service des causes suprêmes du peuple et de la nation et les leçons qu’il tire de ce fléau ayant, certes causé du malheur, mais aussi créé des brèches d’espoir pour un Maroc nouveau!

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