L’innovation et la collaboration en partage

8ᵉ édition des Impériales à Casablanca

Romuald Djabioh

Dans le cadre de la 8ᵉ édition des Impériales, prévue du 27 janvier au 2 février 2025 à Casablanca sous le thème « The Paradigm Shift – Business.People.Tech », un événement récent a réuni divers acteurs économiques et représentants des médias. Cette rencontre a permis de présenter les nouveautés et la vision de l’association tout en favorisant des échanges autour de thématiques clés liées aux métiers de la communication, des médias, du marketing et du digital, entre autres.

Anouar Sabri, directeur général d’Imperium et président fondateur des Impériales, a présenté les grandes lignes de cette édition. Il a précisé : « Aujourd’hui, nous dévoilons la 8ᵉ édition des Impériales, avec ses nombreuses innovations. Nous préparons surtout un événement important qui se déroulera du 27 janvier au 2 février 2025 à Casablanca. Cette extension en fait une nouveauté majeure, transformant Les Impériales en Les Impériales Week. »

 Il a également souligné l’importance des trois axes principaux sur lesquels le comité scientifique a travaillé : le business, les ressources humaines et la relation avec la technologie, dans un contexte de changement de paradigme.

« Afin de répondre à cette question de changement de paradigme, l’association a lancé l’étude Prospective 2035. Cette étude invite les acteurs de l’industrie à partager leurs projections sur l’évolution de leurs métiers dans les dix prochaines années. Les résultats seront présentés lors de l’événement, et un suivi annuel sera effectué pour ajuster les actions en fonction des recommandations issues de l’étude », a-t-il fait savoir.

Concernant la particularité de cette édition, Anouar Sabri a indiqué que le format avait évolué cette année : « Nous avons intégré davantage de workshops pour valoriser la formation. Parmi les thèmes de cette édition, la valorisation des ressources humaines est centrale. Ainsi, huit workshops spécialement conçus pour les professionnels sont proposés, durant lesquels des sujets stratégiques pour l’industrie seront abordés. Chaque workshop, d’une durée de 2 à 3 heures, visera à fournir des outils concrets pour répondre aux défis actuels. »

Il a en plus de cela, révélé que l’étude Prospective 2035 serait présentée dans le cadre de sessions plénières repensées : « Cette année, nous aurons une opening session le mardi et une closing session le jeudi soir à Casablanca. Le programme de l’événement a été conçu pour que tous les acteurs de l’industrie puissent trouver des sessions adaptées à leurs métiers. Chaque participant pourra ainsi participer à au moins une session enrichissante. »

Interrogé sur la contribution de l’association Les Impériales au développement économique et technologique du pays, le DG d’Imperium a répondu : « L’objectif principal est de rassembler et d’inclure. Il est fondamental de créer des espaces de dialogue pour identifier les problématiques spécifiques de chaque métier. Cette industrie, fragmentée en de nombreux secteurs d’activité, présente une sorte de nébuleuse dans le domaine de la communication. »

Il a poursuivi en précisant : « L’association s’adresse aux marketers, communicants, publicitaires, professionnels des médias, ainsi qu’à ceux travaillant dans l’événementiel et les bureaux d’études. Le digital est également un pilier essentiel, car il représente un univers à part entière. Notre but est de fédérer tous ces acteurs qui partagent une caractéristique : leur capacité à innover, leur créativité et leur esprit avant-gardiste. » Cette année, Les Impériales ont lancé des clubs par métier, avec déjà 14 clubs créés. Chaque club est organisé autour d’un cercle dédié à une profession, offrant aux membres un espace pour échanger activement.

 « Les thématiques de cette année, notamment dans les workshops, émanent largement des propositions de ces cercles. Ces métiers, désormais regroupés en clubs, deviennent une véritable force de proposition. Ils contribuent à définir des formations transversales ou spécifiques adaptées aux besoins de chaque secteur », a-t-il conclu.

Top