Saoudi El Amalki
Vent en poupe, Madrid et Rabat ne cessent de mettre les bouchées doubles pour relever encore davantage leurs échanges commerciaux, tout au long de quatre ans d’affilée. Durant cette période, les rapports se sont foncièrement fortifiés, à croire les statistiques rendues publiques dans ce sens. A ce propos, on appréciera le rythme ascendant des relations économiques bilatérales qui battent les records au cours de ces dernières années. Ainsi, on notera non sans satisfaction, la progression en flèche d’importations ibériques à hauteur de 10,8 milliards d’euros, soit 68%, et les importations en provenance du notre pays oscillent 8,2 milliards d’euros, soit une évolution de 9,1%, d’après cette déclaration du Secrétaire d’Etat au commerce du royaume d’Espagne. En fait, cette ascendance est à même de combler le retard que le commerce extérieur espagnol est en passe d’enregistrer sur d’autres marchés, auront indique les médias de la péninsule. La tendance commerciale haussière entre les deux royaumes témoignent de la forte coopération qui les unit, depuis déjà le début de la présente décennie. L’agroalimentaire, le textile, l’automobile sont autant de domaines qui au fait, performent dans cette dynamique économique, où l’entreprenariat espagnol a insufflé beaucoup plus d’investissements en tirant profit de diverses conditions favorables en matière d’infrastructure en énergie et technologie. De même, notre pays intervient dans les produits agricoles, assurant un important leitmotiv sur le marché espagnol. Cette impulsion de réciprocité potentiellement positive traduit la solidité du registre partenarial qui met les échanges bilatéraux en position de force pour promouvoir et pérenniser les relations incrustées à d’autres niveaux. Ces liens ont tendance à faire également des investissements directs étrangers (IDE) l’un des leviers fondateurs de la coopération, basé sur la confiance, le respect et la volonté des deux parties pour aboutir aux finalités mutuelles. Il faut dire qu’à la cadence que mettent les deux alliés en avant aux secteurs variés et efficients, se veulent une judicieuse puissance stratégique qui consolide le statut de coopération liant les pays des deux rives de la Méditerranée. Le partenaire européen d’outre-mer en compagnie de son pair africain donne l’exemplarité mirobolante d’une amitié qui prend naissance dans la considération réciproque en dépit des brumes passagères, sont désormais de la nécessité d’œuvrer ensemble au service de leurs peuples respectifs et des deux continents mitoyens. D’autant que le tunnel en perspective confortera ce large rapprochement ! L’Espagne et le Maroc auront donc le privilège de permettre ces retrouvailles intercontinentales.