Salon international de tourisme

Berlin : Saoudi El Amalki

Après la bonne figure marocaine à la foire internationale de Londres (WTM), le périple a jeté l’ancre au salon mondial des voyages de Berlin (ITB) a donné le coup d’envoi hier lundi. 
Cet événement universel est en passe de tenir ses promesses, par un joli et spacieux stand Maroc pour la première fois bien situé à l’entrée du pavillon Afrique etoù trônent en particulier les délégations d’Agadir et Marrakech ainsi que l’incontournable RAM. Etendue sur une grande surface et abritant une multitude d’rexposants et fournisseurs de produits de tourisme provenant de plus d’une centaine de nations, la rencontre touristique de Berlin  est en passe de s’ériger en point de mire des nations les plus huppées du globe en la matière, d’autant plus que les allemands, avec plus de 80 millions de visiteurs par an, pulvérisent copieusement les suffrages des voyages. En effet, le marché de l’Europe, de plus en plus attractif, de par son potentiel ragaillardi dans des contrées émettrices comme l’Allemagne, l’Espagne, la France..se positionne parmi les plus porteurs de la planète. La diversité du produit Maroc, bien confortée par la stabilité politique et l’authenticité prestataire, tend à attendrir les germaniques et bien d’autres qui prennent d’assaut le pavillon marocain, joliment pavoisé pour la circonstance. Cette singularité qui n’arrête pas de s’affirmer, d’année en année, dans ce prestigieux salon, se hissant parmi les cinq premiers au monde, est amoureusement étoffée par des professionnels aguerris, ayant toujours cru à ce jaillissement, en matière de tourisme, surtout que le voyageur est bon vivant, dépensant sans compter. Conscients de leurs atouts, en termes de donnes naturelles, climatiques et infrastructurelles, les opérateurs de la région Souss Massa, cimentés par leur structure fédératrice agissante qu’est le Conseil Régional de Tourisme d’Agadir, ont encore une fois mis le paquet, en valorisant tout ce potentiel d’envergure. Grâce à cette présence permanente dans ce salon prometteur et à cet acharnement continuel, le marché allemand s’est nettement amélioré mais beaucoup reste encore à faire. Cependant, ces progressions remarquables sont loin de répondre aux aspirations nationales, si l’on sait que les capacités de promotion et de communication ne sont pas tout à fait mises à contribution pour vendre des stations sensationnelles, intensément consolidées par un havre de paix et de quiétude inégalables. Lorsqu’on sait que des destinations comme l’Egypte reçoit plus de 2 200 000 de touristes russes par an, quoique les bouleversements actuels bousculent ces taux, la Turquie en abrite plus de 2 370 000, on se trouverait bien embarrassé devant ces chiffres ahurissants, comparativement aux nôtres qui ne dépassent pas quelques dizaines milliers de vigsiteurs par an. Il est bien vrai que nombre de paramètres expliquent cette différence cinglante, notamment la proximité géographique, cas d’Istanbul ou Antalya, ou encore la proximité historique, cas de Charm Cheikh. Toutefois, nombre de démarches accéléreront, sans doute, la multiplication de nos performances auprès du marché allemand, en particulier la mise en marche des dessertes des charters et le renforcement des workshops, des éductours, des salons…afin d’atteindre, dans un premier tours, le taux de 50 000 visiteurs russes en 2011. A moyen terme, le Maroc pourrait toujours prétendre, dans le cadre de la vision 2030, parvenir au moins  à 4 millions de touristes.  Nos vaillants professionnels, bien épaulés par nos institutionnels, le Maroc comptera sur ses compétences humaines, ses fondements démocratiques et ses patrimoines intarissables.