« La Gauche marocaine a besoin d’hommes et de femmes de la trempe du défunt »

27ème anniversaire du décès d’Ali Yata

Karim Ben Amar

Comme le veut la tradition partisane, chaque année, le secrétaire général du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), Mohammed Nabil Benabdallah, accompagné des militantes et militants, s’est rendu au cimetière chouhadas (Martyrs) de Casablanca pour se recueillir sur la tombe du fondateur du Parti, Ali Yata.

Ce mercredi 28 août 2024 aux alentours de 18H30, le secrétaire général du Parti, ainsi que plusieurs membres du bureau politique, du Comité central et des responsables de diverses sections de Casablanca étaient présents, en fidélité à la mémoire de celui qui a été, durant près d’un demi-siècle, le fondateur, le militant et le leader du Parti communiste marocain, interdit en 1959, du Parti de la Libération et du Socialisme (PLS), légalisé en 1968 mais interdit lui aussi en 1969. Feu Ali Yata, 27 années après son décès, est toujours ancré dans les esprits et le cœur des militants, fidèles à ses enseignements, préceptes et principes.

Militantes et militants, venus essentiellement des régions de Casablanca et de Rabat, ont tenu, malgré la période estivale, à témoigner leur fidélité au grand disparu et à ses idées émancipatrices, toujours d’actualité.

Unis autour du secrétaire général du Parti du Progrès et du Socialisme, Mohammed Nabil Benabdallah, accompagné par ElyasYata, petit-fils de Si Ali et fils de notre regretté camarade Nadir Yata, les militants ont fait le déplacement pour rendre hommage à tout ce que ce leader a fait pour le Maroc et le PPS, et exprimer leur fierté et reconnaissance envers ce grand leader qui a consacré sa vie à la lutte pour un Maroc libre, indépendant, démocratique et progressiste.

Une présence honorable des élus du Parti, notamment de ses députés et conseillers municipaux, s’est associée à ce recueillement.

La présence d’une forte délégation de la grande famille d’Al Bayane était également au rendez-vous annuel, dont Si El Khyati, ancien typographe et metteur en page des journaux Al Kifah Al Watani et Al Moukafih au sein de l’IMPRIGEMA, puis d’Al Bayane et Bayane Al Youm à l’imprimerie de la rue de Benzarte (anciennement la Réole).

Tous les présents ont eu une pensée militante et affective pour ce fondateur qui a initié les idées du socialisme au Maroc et qui en a payé le tribut très cher par ses grands sacrifices face à la répression, l’emprisonnement, l’exil et la censure.

Tous ont gardé en mémoire ce grand patriote intransigeant, ce militant et dirigeant inlassable pour le progrès, la démocratie et la justice sociale, et ce combattant internationaliste connu des partis ouvriers et des mouvements de libération nationale du monde entier.

Ce fut un moment de grande émotion devant l’empreinte ineffaçable laissée par le défunt et son éclairage de la voie de la lutte de notre peuple, laissant, ici-bas, de nombreuses traces sur la voie du combat contre le colonialisme, pour l’indépendance nationale, politique et économique, et l’émancipation sociale.

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