Mohamed Chiguer ou la critique de la marchandisation de la connaissance

« Société du savoir et économie de la connaissance »

Présenté lors d’une rencontre organisée récemment par le Centre d’études et de recherches Aziz Belal (CERAB) et d’autres associations économiques marocaines, le livre aborde plusieurs constats. Chiguer critique la marchandisation de la connaissance, la réduction de la technologie à un simple outil économique, et la séparation entre théorie et pratique dans l’enseignement.

 Il souligne l’importance d’une approche pluridisciplinaire en économie, évoque la montée des idéologies extrêmes, et critique la perception erronée de la religion par rapport à la religiosité.

Chiguer critique aussi le manque d’initiative et de courage chez les intellectuels marocains, qualifiant l’intellectuel organique de chimère. Il remet en question le concept de propriété et explique que la connaissance est devenue un bien distinct de la marchandise. En discutant des rapports de force entre capital et travail, il souligne que l’entreprise, bien que contrôlée par le capital, n’est pas sa propriété.   

Chiguer plaide pour une société marocaine qui rêve collectivement, estimant que le rêve est essentiel pour regagner d’autres droits.

L’ouvrage a été salué pour sa contribution à un domaine peu exploré par les économistes au Maroc, bien qu’il ait été critiqué pour ne pas suffisamment utiliser la théorie marxiste dans son analyse de la transition économique.

M’Barek TAFSI

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