Toutefois, le débat démocratique sur le devenir de la planète reste porteur. Les plus pessimistes, rappelle-t-on, voient déjà l’apocalypse poindre à l’aune de la disparition programmée des abeilles. Heureusement que les Chinois ont la capacité de pollenniser les arbres fruitiers… à la main. Quant aux plus optimistes, et à leur tête C. Allègre, il n’y a pas de quoi fouetter un chat avec tout le tintouin charrié par les querelles autour du réchauffement climatique.

Quid de chez-nous dans tout ça ? Le bilan gouvernemental présenté par Abbès El Fassi n’en pipe mot. La déclaration du Premier ministre est restée si vague au point qu’elle contribue à sauvegarder, à sa manière, la biodiversité telle qu’on la vit chez-nous. Celle que l’on croise dans les deux chambres. Des espèces d’élus brillent par leur absence tandis que d’autres grondent tout leur saoul. Le monde est ainsi fait…