Iconoclaste, une star de ce calibre ne peut que l’être. Et s’il a décidé de son propre chef de martyriser le Christ, à sa façon, grand bien lui fasse. Ce qui ne semble pas avoir remué ciel et terre de l’autre côté de la Méditerranée, ni de l’Atlantique. Et pourtant, l’internationale des barbus a pris sur elle, du bord du Nil jusqu’à la rive du Bouregreg, de fustiger cette idole qui a contribué à révolutionner la musique et l’industrie du disque. Car la star mérite une fessée pour ses débordements et son dévergondage. Le pauvre, à son âge, il découvre qu’il aura fort à faire pour pouvoir se tenir correctement derrière un piano. N’allez surtout pas croire que les disques d’or devraient prémunir l’artiste contre la poussée intégriste des barbus égyptiens et marocains. Dans le combat pour la vertu, les «frères musulmans» se liguent pour entonner la même chanson. Et tant mieux si le refrain est homophobe. Il ne tintera que mieux dans les oreilles qui considèrent que la musique relève du…satanisme. Drôle de logique, va !