Récemment encore, dans le cadre de la commission provinciale du secteur, une importante rencontre, rehaussée par la présence du wali de la région Souss Massa Drâa, Mohamed Boussaid, avec la participation du Directeur de l’académie régionale de l’éducation et de la formation SMD, M’barek Hanoun et d’une nombreuse assistance composée d’intervenants locaux du secteur, d’agents d’autorité, de responsables de services extérieurs, d’acteurs associatifs et d’éducateurs, a donné l’occasion d’approfondir le débat sur la problématique. Au cours de son intervention introductive, le wali de la région a mis l’accent sur l’importance nodale de la lutte contre l’illettrisme qui constitue un handicap criant du développement national. Ce phénomène, poursuit le responsable régional, tire vers le bas tout effort social visant la promotion des ressources humaines et nécessite une mobilisation accrue pour en atténuer les effets néfastes. A ce propos, il exhorte toutes les parties oeuvrant dans ce sens de redoubler d’efforts afin de l’endiguer d’une manière progressive et efficace. Dans sa communication exhaustive, le Délégué de l’enseignement n’a pas manqué de mettre en exergue les efforts déployés afin d’absorber les entraves qui continuent à sévir, particulièrement dans les milieux ruraux qui constituent une large frange du territoire de la préfecture. A cet effet, un exposé présenté par le responsable du service concerné a fait étalage de la synergie qui prévaut, en particulier, dans le tissu associatif adhérant parfaitement à la stratégie nationale. Il faut dire que l’approche partenariale  dans ce sens se place en exemple, compte tenu des rencontres de communication tenues dans les différentes zones d’intervention, notamment à Drarga, Amskroud, Aourir, Tamri et Imouzzer. Toutes ces réunions qui ont rassemblé les divers partenaires au niveau des communes concernées ont insisté sur la situation de l’analphabétisation dans chaque commune, en tant que pôle essentiel d’intervention, sur les contraintes et les difficultés qui constituent un handicap réel en vue de mettre en œuvre les solutions idoines, sur la nécessité d’adhérer effectivement dans cette opération en collaboration avec les autorités locales, sur l’importance de créer un réseau d’associations au sein de chaque commune… Au regard de cette identification à grande échelle et du redéploiement dans toutes les localités de la préfecture (zones rurales et centres urbains et périurbains), un large échéancier de formation des animateurs des associations sélectionnées en tant que partenaires dans cette manoeuvre a été mis en place couvrant, en fait, les communes et les centres renfermant les associations partenaires. Cette opération a été également accompagnée d’une démarche  de suivi et de contrôle dont la charge a été confiée à pas moins de trois inspecteurs pédagogiques. La réunion du comité préfectoral en question a été donc l’occasion pour les différents intervenants de favoriser l’échange sur les expériences vécues et d’innover les outils et les mécanismes appropriés pour réunir toutes les parties pouvant porter un plus à cette mobilisation symbiotique, notamment les entreprises qui restent, malheureusement, en dehors de cet effort louable.