Un séminaire sur « les connexions entre le terrorisme et le trafic de drogue dans la zone sahélo-saharienne » s’ouvrira mardi à Dakar avec la participation de représentants de pays de l’Afrique de l’Ouest, a-t-on appris dimanche.

La rencontre verra également la présence de responsables de points focaux sous-régionaux et nationaux de lutte contre le terrorisme qui ont des « responsabilités directement liées à la lutte contre le trafic de drogue et le narco-terrorisme et à d’autres menaces à la sécurité et aux défis connexes », ont indiqué les organisateurs.

S’inscrivant dans le cadre des efforts du Centre africain des études et de recherches sur le terrorisme (CAERT), ces assises prévues sur quatre jours, permettront, en présence d’experts et de partenaires, d’examiner « les informations actualisées sur les tendances et les développement concernant le terrorisme en Afrique ».

« Le séminaire renforcera les capacités dans les domaines déterminants pour la mise en Âœuvre du Plan d’action de l’Union africaine (UA) sur la prévention et la lutte contre le terrorisme », a-t-on ajouté.

Par ailleurs, des partenaires internationaux de l’UA en matière de « prévention et de lutte contre le trafic de drogue et le narco-terrorisme » prendront part au séminaire dont l’objectif est de renforcer les capacités de lutte en Afrique, particulièrement celles des Etats membres participants.

« La consolidation de la coopération interne, bilatérale et multilatérale dans le domaine de la lutte contre ce fléau dans la région du Sahel en particulier et en, Afrique en général », figurent également parmi les objectifs.

« Compte tenu de la dimension transnationale, des menaces associées à ce fléau et de la faiblesse apparente des Etats en Afrique, il est nécessaire d’accroître l’engagement national et multilatéral dans la lutte contre les réseaux de stupéfiants de la sous-région », affirme-t-on auprès des organisateurs.

L’accent sera, en conséquence, mis sur « l’importance croissante de la région sahélo-saharienne dans le commerce illicite de stupéfiants, et le large éventail de routes de transit qui offrent le terrain au recrutement et à l’entraînement de terroristes ». (APS)