Le début de la fin des geôliers de Tindouf

Soulèvement contre la répression

Les mercenaires du Polisario, en mal de puissance, recourent, chaque jour plus, à l’arbitraire et à la répression pour faire taire les voix qui réclament, de plus en plus, le démantèlement des camps de la honte de Tindouf, dans le sud algérien.

Face aux revers cinglants, politiques, tant au niveau de l’Afrique qu’à l’échelle mondiale, le polisario et la propagande mensongère algérienne font feu de tout bois dans leurs vaines tentatives de faire taire les voix de la liberté, contre la répression quotidienne, tout en retardant le démantèlement des camps de la honte.

Le recours à l’amalgame, pratique connue des mercenaires à la solde des généraux algériens, n’a pas, cependant, étouffé  la vague de protestation contre l’arrestation d’un père de famille de bonne réputation.

Tout a commencé avec la condamnation de Mohamed Salahi, à cinq années de prison, par un tribunal militaire polisarien, pour un crime monté de toutes pièces.

Mohamed Salahi, alors qu’il gardait son troupeau de chameaux, n’avait pas de chance, ce jour de l’été 2019, quand il était témoin d’une tentative de livraison et d’écoulement de la drogue par des trafiquants venant du nord du Mali.

Depuis, il a été écroué et isolé dans la redoutable prison de Dhaibia, tandis que les trafiquants seront libérés. Belle inversion des rôles, quand les dirigeants du polisario profitent de la cagnotte issue de la transaction de drogue pour des raisons d’enrichissement.

Il s’est avéré que le coup était monté par les éléments de la sécurité des mercenaires avec leurs mentors algériens.

Ainsi, depuis l’arrestation et l’isolement de ce compatriote sahraoui, sa famille s’est mobilisée pour le sauver des geôles de Dahbia. Régulièrement, sa famille tient des sit-in et organise des manifestations pour obtenir sa libération.

Femmes, hommes et enfants défient la puissance terroriste des mercenaires du polisario et battent le pavé devant le siège du prétendu ministère de l’intérieur fortement protégé par les gendarmes et les services de sécurité militaires algériens et mercenaires.

Tous, même s’ils  ne faisaient que dénoncer l’illégitimité d’un tribunal militaire, expéditif, à la solde des opportunistes séparatistes, lancent des slogans contre la direction fortement corrompue d’un mouvement aux abois, dont les chefs se cramponnent à leurs intérêts et fonds de commerce politiques.

Aussi, face à cette montée de la contestation, les séparatistes punissent les habitants des camps de la honte par l’instauration d’un couvre feu, destiné à faire éviter d’autres fugues vers la mère patrie qu’est le Maroc.

C’est pourquoi l’ONU et les forces éprises de liberté, à travers le monde, doivent intervenir pour amener l’Algérie à prendre ses responsabilités politiques territoriales. C’est sur son sol que ces procès parodie se déroulent, sans aucune protection des habitants ni garantie de leurs libertés de citoyens séquestrés, par la volonté de cet Etat voisin et ses dirigeants criminels.

Mohamed Khalil

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