Les députés du PPS au Parlement

Aïcha Lablak  demande pourquoi un syndicat n’a pas signé l’accord tripartite

Tout en saluant la signature d’un accord tripartite, la présidente du Groupement parlementaire du Progrès et du socialisme à la Chambre des représentants, la députée Aicha Lablak a fait remarquer avec regret qu’une des centrales syndicales ne l’a pas fait.

Ripostant à une réponse du ministre de l’emploi et de l’insertion professionnelle, Mohamed Yatim, lors de la séance des questions orales du 29 avril, la députée lui a demandé des explications sur le refus de ladite centrale syndicale d’adhérer à cet accord.

Elle a souligné aussi que les députés du PPS sont parfaitement conscients de l’importance du dialogue social et des accords conclus dans ce cadre pour la sauvegarde de la paix sociale.

C’est pourquoi, la priorité doit être donnée aux négociations collectives, tel que souligné par le gouvernement pour immuniser davantage les droits des travailleurs, a-t-elle ajouté.

MT

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Said Nmili: des zones rurales sans eau potable

En dépit des marchés publics que l’Office national de l’eau potable avait pourtant signés en 2008 pour approvisionner des communes rurales en eau potable, celles-ci sont toujours confrontées à de nombreuses difficultés pour disposer de cette denrée vitale, à la veille du mois de Ramadan, a affirmé le député Said Nmili, membre du Groupement parlementaire du progrès et du socialisme à la Chambre des représentants.

Réagissant aux propos du ministre en charge du secteur, lors de la séance des questions orales du 29 avril, le député a rappelé que depuis la signature des marchés par l’ONEP, les chantiers trainent, à l’exception de quelques actions partielles d’entretien. Et ce, en dépit des demandes répétées de l’élu du PPS d’envoyer sur place des commissions de contrôle et d’inspection pour mettre fin  au gaspillage des deniers publics».

Mais ce qui est paradoxal, c’est que même des communes situées prés de barrages, comme celle «d’Imkrade» dans la province d’Essaouira et «de Mkarto Ouled Mhammed» dans la province de Settat ne sont pas approvisionnées en eau potable.

Les habitants sont contraints d’aller rechercher de l’eau potable très loin de chez eux. Dans les communes d’Iklife et Ait Daoud (province d’Essaouira) les citernes de trois tonnes d’eau sont vendues aux habitants à 300 voir 400 Dirhams l’unité.

Si pas loin de Rabat, les communes d’Ouled Mhammed et Mkarto, situées de part et d’autre d’un barrage ne sont pas approvisionnées en eau potable, que peut on dire d’autres à Tiznit et Rachidia, s’est il interrogé, appelant le ministère concerné à faire le nécessaire en prenant les mesures les plus appropriées pour résoudre le problème, qui risque de s’aggraver pendant la période estivale.

MT

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