Les députés du PPS au Parlement

Barassat au nom des groupes et du groupement la majorité parlementaire

Garde à vue : améliorer les lieux de détention

Tout en saluant la prise en charge par l’Etat de la restauration des interpellés placés en garde à vue au lieu de leurs familles ou de quelqu’un d’autres, les groupes et le groupement de la majorité parlementaire appellent à déployer davantage d’efforts pour améliorer les lieux de détention (commissariats de police et locaux de détention de la gendarmerie royale), a indiqué la députée Fatima Zahra Barassat.

Intervenant lors de la séance plénière du mardi 5 février courant au nom des groupes et du groupement de la majorité parlementaire, au sujet du projet de loi 89.18, modifiant et complétant la loi relative à la procédure pénale, la députée membre du Groupement parlementaire du progrès et du socialisme (GPPS : PPS) a souligné que l’humanisation de la période de garde à vue est tributaire de l’amélioration de la salubrité des lieux de détention, qu’il faut équiper en caméras et appareils d’enregistrements des interrogatoires dans tout le pays pour parer à tout abus.

Elle a fait savoir que le texte en question modifie les articles 66 et 460 du code de procédure pénale. Il prévoit que c’est l’Etat qui va débloquer d’importantes sommes d’argent pour la nourriture des personnes arrêtées et placées en garde à vue.

Selon la députée, l’application saine et correcte de ce texte est susceptible de créer un climat de garde à vue conforme à l’esprit de la constitution de 2011 et des engagements internationaux du Maroc. Il prévoit notamment l’enregistrement par la voix et l’image des déclarations et des aveux des interpellés.

M’Barek Tafsi

 

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Benchekroun : réserver un autre sort aux enfants qui grandissent dans les orphelinats

Mais quel sort réserve-t-on aux enfants qui grandissent dans les maisons de bienfaisance en les jetant dans la rue pour en faire des sans abris et des sans domicile fixe, s’est interrogé le député Karimi Jamal Benchekroun, membre du Groupement parlementaire du progrès et du socialisme, dans une réplique aux réponses de la ministre de la famille, de la solidarité, de l’égalité et du développement social, Bassima Hakkaoui.

Mais quel crime ont-ils commis en grandissant pour subir un tel sort, a-t-il laissé entendre.

Intervenant lors de la séance des questions orales du lundi 4 février courant, le député a interrogé la ministre sur les mesures prises par son département pour venir en aide à ces jeunes abandonnés à leur propre sort.

Selon la ministre, le gouvernement traite le dossier des personnes vivant dans la rue suivant une «approche globale» et à travers «des politiques publiques inclusives qui définissent le champ d’intervention de toutes les parties ».

Elle a rappelé que son département avait lancé en 2014 une initiative visant l’hébergement des vagabonds pendant la saison d’hiver.

Une campagne a été organisée dans ce sens avec la participation de différentes parties, associations et organisations de la société civile mais également des pouvoirs publics, d’après ses dires.

MT

 

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Le député Bouzidi scandalisé par l’état déplorable de la route Zrizar-Bouhouda Taounate

Scandalisé par  l’état déplorable de la route reliant la commune de Zrizar à la commune de Bouhouda dans la province de Taounate, le député Abdellah Bouzidi Idrissi, membre du groupement parlementaire du progrès et du socialisme, a demandé au ministre concerné de prendre les mesures nécessaires pour  l’entretien de ladite route.

Dans une réplique aux réponses du ministre de l’équipement, du transport, de la logistique et de  l’eau, Abdelkader Amara, lors de la séance des questions orales du lundi 4 février courant, le député lui a fait remarquer que la route en question nécessite une intervention urgente pour sa remise en l’état.

MT

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